Deux trucs ultrasimples pour survivre à l'open space

Publié le 29/06/2015 à 06:09

Deux trucs ultrasimples pour survivre à l'open space

Publié le 29/06/2015 à 06:09

> Créez des ‘espaces de voisinage’

«Le but de l’open space, c’est de favoriser les échanges impromptus entre les employés. Ce but n’est quasiment jamais atteint. D’où l’idée de créer des zones où cela est réellement possible, des ‘espaces de voisinage’. C’est-à-dire des zones tampons entre les différents îlots de bureaux, des endroits calmes et paisibles, aménagés de telle sorte qu’on puisse y discuter sans déranger qui que ce soit», propose Mme Sundvik.

Cette idée d’espaces de voisinage m’a fait me rappeler un autre article, tiré lui du San Francisco Chronicle, un autre quotidien que j’aime à consulter quand j’ai un peu de temps à moi. Celui-ci consistait en une visite guidée des bureaux de Braintree, une start-up américaine spécialisée dans le paiement mobile.

Là, des centaines d’employés oeuvrent dans un vaste espace de 25 000 pieds carré, répartis dans des îlots composés à chaque fois d’une dizaine de personnes, pas plus. On y compte très exactement huit ‘espaces de voisinages’, à savoir des lieux où chacun passe lorsqu’il se déplace dans les bureaux et où l’on peut s’installer confortablement pour jaser. Un exemple lumineux : le long d’un mur de couloir ont été installés des couches, sur différents niveaux ; chacun peut s’y allonger ou s’y adosser à des coussins pour lire ou consulter sa tablette numérique, ou encore s’y mettre en tailleur à deux ou trois pour discuter à bâtons rompus.

Ce n’est pas tout. Braintree s’est également dotée de mini-bureaux vitrés, où l’on ne peut rentrer qu’à deux. Et ce, soit pour rencontrer un client sans déranger qui que ce soit, soit pour discuter à voix haute avec un collègue ou un boss. De manière inopinée.

Voilà. Vous êtes à présent muni du nécessaire pour transformer votre open space en espace enfin vivable. Un détail, toutefois, avant de vous lancer dans ces changements : «Il est primordial que la moindre modification soit effectuée avec l’accord de chacun. Sans quoi, cela ne fera qu’exacerber les frustrations, voire en créera de nouvelles», souligne la consultante de Cresco.

En passant, le philosophe français Denis Diderot aimait à dire : «Il ne suffit pas de faire le bien, encore faut-il le bien faire».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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