Comment arrêter de vous autodéprécier au travail?

Publié le 04/06/2015 à 08:31

Comment arrêter de vous autodéprécier au travail?

Publié le 04/06/2015 à 08:31

> Une autodévalorisation instantanée. Les participants qui ont été placés en situation d’échec, ou même qui ont été amené à se souvenir d’un échec, se sont aussitôt mis à se dévaloriser à leurs propres yeux. Et ce, peu importe que l’échec en question soit le fruit d’une erreur personnelle ou de la malchance.

> Un échec jugé inéluctable. Plus les participants se dévalorisaient à leurs propres yeux, plus ils étaient prompts à penser que ce qui leur était arrivé devait de toutes façons leur arriver. Que c’était leur destin que d’échouer. Que l’échec était inéluctable.

> Des pensées et des comportements autodestructeurs. Plus les participants pensaient que l’échec était inévitable, plus ils étaient prompts à adopter par la suite des pensées et des comportements autodestructeurs. Par exemple, ils se mettaient eux-mêmes des bâtons dans les roues lors d’un test de compétence, en se compliquant la tâche pour rien ; chose, soulignons-le, que ne faisaient pas ceux qui ne s’étaient pas dévalorisés à leurs propres yeux auparavant. Autre exemple : ils se mettaient à aller chercher la confirmation de leur ‘incompétence’ – en vérité, de leur autodévalorisation – auprès de personnes qui ne les appréciaient pas beaucoup, exprès. Autre exemple encore : ils se mettaient à n’écouter que les commentaires négatifs, et à être sourds aux positifs, lors d’un feedback.

Voilà. Nous sommes là en présence d’une véritable spirale infernale. Il suffit de connaître un échec pour que nous nous mettions à nous dévaloriser à nos propres yeux, y compris si l’échec est dû à la malchance. Puis, nous nous mettons à penser que l’échec était inéluctable. Et nous finissons par agir, inconsciemment, de telle sorte que les échecs s’accumulent, comme pour valider l’inéluctabilité du premier échec : nous nous mettons des bâtons dans les roues, nous ne voyons plus que ce qui ne va pas, etc.

Bon. Mais comment s’extirper d’une telle spirale ? C’est là que l’étude de MM. Callan, Kay et Dawtry se révèle on ne peut plus précieuse : elle montre qu’il existe un moyen efficace de ne plus être aspiré vers les abysses, et mieux, d’en jaillir transformé. Lequel ? C’est simple, il suffit de remonter la spirale en sens inverse ! Petite explication…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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