Comment arrêter de vous autodéprécier au travail?

Publié le 04/06/2015 à 08:31

Comment arrêter de vous autodéprécier au travail?

Publié le 04/06/2015 à 08:31

Se dévaloriser à ses propres yeux est un mal terrible... Photo: DR

Vous est-il déjà arrivé, au travail, d’avoir des pensées à votre sujet comme «Non mais qu’est-ce que je viens de faire ? C’est pas possible d’être aussi crétin !» et autres, plus directs, «quel gland !». Et cela vous arrive-t-il de manière récurrente, disons plusieurs fois par semaine, voire plusieurs fois par jour ? Il se pourrait bien que oui…

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Dommage ! Car ce dont vous ne vous doutez pas – et ce dont je ne me doutais pas moi-même – c’est à quel point ce type de pensées sont dévastatrices. Oui, dévastatrices, je pèse mes mots. Je l’ai appris grâce à une étude intitulée Making sense in misfortune : Deservingness, self-esteem, and patterns of self-defeat et signée par : Mitchell Callan, professeur de psychologie à l’Université de l’Essex à Colchester (Grande-Bretagne); Aaron Kay, professeur de management à l’École de commerce Fuqua à Durham (Etats-Unis); et Rael Dawtry, chercheur en psychologie à l’Université du Kent à Canterbury (Grande-Bretagne). Une étude qui va vous faire écarquiller les yeux, je pense…

Ainsi, les trois chercheurs ont noté que nous faisons à peu près tous le même raccourci mental en cas d’échec : «Ben voilà, c’est arrivé par ma faute, parce que je n’ai pas fait ce qui aurait dû être fait, parce que, au fond, c’est ce qui devait m’arriver». Autrement dit, nous nous accusons – en notre for intérieur – de tous les torts, et allons même parfois jusqu’à en rendre responsable notre incompétence, ou à tout le moins notre ‘fâcheuse manie de faire foirer tout ce qui est important’. Et ce, même si plus d’un a, ensuite, le réflexe de faire porter le chapeau à d’autres, histoire d’éviter autant que possible de subir les foudres de la haute-direction. Nous avons tous déjà vu ça, n’est-ce pas ?

Et ils se sont posé une question fort intéressante : «D’où vient cette tendance que nous avons, pour la plupart, à nous autodéprécier en cas d’échec ?» ; puis «Y aurait-il moyen d’arrêter cette spirale infernale qui, à bien y penser, ne nous apporte pas grand-chose ?». Pour s’en faire une idée, ils ont procédé à une dizaine d’expériences visant à déterminer les différents impacts psychologiques que peuvent avoir un échec sur nous. Une dizaine d’expériences plus captivantes les unes que les autres, dont je vais vous épargner les détails pour sauter directement au plus important, à savoir les résultats :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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