Suggestion pour la raffinerie de Shell

Publié le 07/06/2010 à 16:35

Suggestion pour la raffinerie de Shell

Publié le 07/06/2010 à 16:35

BLOGUE.

Le syndicat du FTQ appelle au boycott des stations Shell afin de protester contre la fermeture de la raffinerie. Beaucoup d'emplois sont en jeu, et on rétorque souvent que les entreprises syndiquées qui souhaitent fermer sont rentables, ou du moins, peuvent le devenir.

Et bien, pourquoi ne pas acheter la raffinerie? Tous les employés ainsi que la direction du syndicat pourraient ramasser les fonds nécessaires pour acquérir l'entreprise. Pour faciliter l'achat, le gouvernement pourrait permettre l'utilisation des fonds de pension ainsi que des REER pour financer la raffinerie. Ainsi, des parts de cette dernière seraient détenues à travers des fonds enregistrés.

Comme la plupart des personnes syndiquées bénéficient de généreux fonds de pension, elles auraient les moyens de devenir propriétaires de leur propre lieu de travail. Cependant, notre suggestion serait rejetée du revers de la main sur le champs, car l'avantage d'avoir un syndicat, c'est de pouvoir se battre contre une partie adverse. Il y a 100 ans, les syndicats contribuaient à améliorer le sort des travailleurs, qui souvent, souffraient de mauvaises conditions de travail. Aujourd'hui, leur valeur ajoutée provient de leur force de négociation envers un employeur. Si les employés deviennent les employeurs, à quoi serviraient les syndicats?

Le boycott proposé n'est pas sans rappeler celui de Cadbury, en 1978, alors que l'entreprise fermait son usine de Montréal, licenciant 500 personnes. On avait alors interpellé le public à ne plus manger les friandises Cadbury!

 

 

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