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Voici l'histoire intéressante d'une mère du Maryland qui a perdu son enfant dans la guerre de l'Afghanistan. L'armée avait une assurance de 400 000$ sur la vie du jeune de 24 ans, La mère a donc reçu une lettre lui expliquant qu'elle pouvait disposer du montant, en effectuant des retraits.
Actuellement, la mère critique publiquement la façon dont la compagnie d'assurance remet la somme aux bénéficiaires. Mais le plus surprenant, c'est qu'elle avait refusé pendant 6 mois de toucher à cet argent, car elle avait l'impression qu'on la payait pour avoir tué son fils. Elle percevait cette somme comme étant un prix de consolation.
Nous ne remettons pas en question ici la grande douleur qu'une mère éprouve suite à la perte d'un enfant. Ce que nous critiquons par contre, c'est la façon dont souvent les gens perçoivent l'argent. Dans ce cas précis, l'argent était sale, car il était relié à la mort d'une personne. Mais plus important encore : la mère considérait cette somme pour son utilisation personnelle uniquement. C'est pourquoi elle se serait sentie coupable de le prendre.
La plupart des gens associent l'argent aux bien matériels : grosse maison, belles voitures, vacances, etc. Mais on oublie trop souvent que l'argent, c'est le pouvoir. Il peut servir à faire le mal, tout comme à faire le bien.
Nous ne connaissons pas la mère en question. Peut-être qu'elle était contre la guerre en Afghanistan. Si tel était le cas, la mort de son fils n'est point un sacrifice, mais plutôt une aberration. Par conséquent, la mère devait se poser la question suivante : ''je suis contre la guerre, mais est-ce que cet argent devrait revenir à la compagnie d'assurance, ou devrais-je plutôt décider moi-même à qui elle sera attribuée?''
Par exemple, elle aurait pu s'en servir pour aider un mouvement qui s'oppose à la guerre, ou encore, en créer un elle-même. Sinon, étant donné la récession actuelle, ce n'est pas les gens en difficulté financière qui manquent! Elle aurait pu visiter quelques familles et leur proposer de leur donner un coup de main. Bref, il existe des centaines de bons gestes qu'elle aurait pu poser.
Au bout de six mois, elle a décidé de commencer à dépenser l'argent, en s'achetant des biens matériels. Bref, son principe moral n'était peut-être pas si fort que cela finalement! Mais la leçon qu'il faut en retenir, c'est que peu importe d'où vient l'argent, il permet de faire le bien autour de soi. Trop souvent, on s'imagine que l'argent ne sert qu'à dépenser pour soi-même.
Nous entendons souvent l'expression : ''Si je gagnais 100 millions de dollars, je ne saurais pas quoi faire avec tout cet argent!''. Alors que nous, nous aurions tendance à penser : ''Comment pouvons-nous aider la société avec aussi peu d'argent?''
