Et si l'on survivait?

Publié le 26/04/2012 à 11:24, mis à jour le 26/04/2012 à 11:24

Et si l'on survivait?

Publié le 26/04/2012 à 11:24, mis à jour le 26/04/2012 à 11:24

© Taichesco | Dreamstime.com

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À la chaîne CNBC, une annonce publicitaire (vidéo disponible sur ce site, un peu plus bas) assez originale fut diffusée. Elle stipule que si l'on en croit le calendrier Maya, la fin du monde est prévue pour le 21 décembre prochain. En d'autres termes, il s'avère totalement inutile d'établir un plan pour votre retraite! On dit également que si toutefois le soleil se levait comme d'habitude au matin du 22 décembre, on peut compter sur la firme afin de planifier pour son avenir. 

Cette publicité fait écho d'une opinion fort répandue au sein du public. Les incertitudes de l'avenir nous amènent à reconsidérer les actions entreprises dans le but d'assurer son futur. Pourquoi contribuer autant d'efforts à épargner alors que nous ne savons même pas si nous serons vivants dans 20 ou 30 ans? 

L'annonce publicitaire semble s'adresser à une catégorie de gens distincte : ceux qui misent sur leur survie. On pourrait établir un parallèle avec la fable de Jean de la Fontaine, La Cigale et la Fourmi. Nous entendons fréquemment le discours à l'effet que l'on doit profiter de la vie pendant que l'on est jeune et bien sûr...vivant! Ainsi, voyager dans le sud pendant ses études universitaires ou acquérir une propriété plus grande que celle de ses parents se justifie par la simple emphase sur le moment présent. N'est-ce pas la recette que l'on enseigne pour l'atteinte du bonheur?

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