L'app de la semaine : Breather

Publié le 21/02/2014 à 10:40

L'app de la semaine : Breather

Publié le 21/02/2014 à 10:40

[Photo : capture d'écran]

L’application Breather permet de réserver à l’heure de petits espaces à Montréal et, depuis quelques jours, à New York. Même si j’avais déjà visité l’un de ses espaces montréalais pour interviewer Julien Smith, le pdg de Breather, je n’avais jamais eu l’occasion d’essayer l’application. Elle s’est présentée jeudi dernier, après avoir assisté à la dernière conférence qui m’intéressait à la Social Media Week.

Le bruit étant insoutenable sur les lieux de l’événement, j’ai décidé de profiter des quelques heures qu'il me restait avant de prendre l’avion pour aller travailler dans un café. Je me suis finalement retrouvé dans un McDonald's, où effectuer le moindre travail me semblait impossible.

C’est alors que je me suis souvenu que Breather venait de lancer son service à New York. À ma grande surprise, la carte de New York affichée par l’application m’a révélé que j’étais à quelques pas de l’espace le plus proche. Situé à proximité de Penn Station, sur la 8e avenue, l’espace est l’un des trois locaux inauguraux de Breather à Manhattan.

J’ai entré mon numéro de carte de crédit, réservé de 15h30 à 16h30, puis ajouté la plage horaire à mon agenda à partir de l’application. Le coût horaire de l’emplacement s’élevait à 25$, mais en tant que nouvel utilisateur, je disposais d’un crédit rendant ma première visite dans un espace Breather gratuite.

Je me suis ensuite rendu à l’adresse indiquée, mais malheureusement, avec 10 minutes d’avance. J’ai ainsi dû attendre dans le corridor du 8e étage de l’immeuble à bureaux où l’espace Breather se situe.

J’aurais aimé voir apparaître un bouton me permettant de payer pour ce 10 minutes supplémentaire, mais il n'y a en avait pas. Certes, l’espace aurait pu être occupé par un autre utilisateur, mais il n’en était rien. En fait, j’ai appris par la suite que j’étais le tout premier client de Breather à New York.

Soucieux de ne pas utiliser (trop) de données en déplacement, j’aurais aimé pouvoir utiliser le Wi-Fi de Breather en attendant, ne serait-ce que pour débarrer la porte sans devoir consommer des données. Malheureusement, ce n’était pas possible.

À 15h30, toutefois, j’ai pu appuyer sur le bouton «débarrer», puis le code d’accès de la porte s’est affiché sur mon téléphone. Ensuite, j’ai également eu accès au mot de passe du réseau Wi-Fi de Breather.

À l’intérieur de la pièce, une table de travail munie d’un pot de crayons, un divan sur lequel j’aurais pu m’allonger, des livres et même un tapis de yoga. Malgré toutes ces options, je me suis contenté de brancher mon iPhone et mon ordinateur portable et de travailler. Le calme de la pièce m’a permis de me concentrer, si bien que 45 minutes m’ont paru n’être qu’un instant. C’est alors qu’une notification sur mon téléphone m’a avisé que mon séjour prendrait fin dans 15 minutes.

L’expérience m’a semblé toute naturelle, si bien que j’ai du mal à croire que Breather n’ait pas été inventé plus tôt. En fait, si Julien Smith n’avait pas eu cette bonne idée, je suis sûr que quelqu’un d’autre aurait fini par l’avoir.

Plateforme : iOs

Prix : 0 $

 

À propos de L'app de la semaine :

Chaque semaine dans la mesure du possible, je présente sur ce blogue une application que j’ai découverte récemment. Vos suggestions sont les bienvenues et je vous invite à m’en faire sur Twitter, Google+ ou directement par courriel à julien.brault@tc.tc

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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