François Pouliot: À surveiller en 2011

Publié le 20/12/2010 à 09:08, mis à jour le 20/12/2010 à 11:36

François Pouliot: À surveiller en 2011

Publié le 20/12/2010 à 09:08, mis à jour le 20/12/2010 à 11:36

Le Québec s'ouvrira-t-il au gaz de schiste ?

Une décision du gouvernement quant à l'encadrement environnemental et financier de l'industrie est attendue au printemps.

Un feu vert apparaît assuré, mais il faudra voir à quelles conditions.

Dans l'état actuel des choses, il reste à nous convaincre du potentiel économique du gaz de schiste québécois. Le prix du gaz naturel est très bas, parce que plusieurs territoires gaziers sont en effervescence dans l'Ouest canadien et aux États-Unis. Pour des motifs d'économies d'échelle, il en coûte moins cher d'y effectuer des forages.

À moins de concentrations extraordinaires, l'exploitation du gaz ici n'est pas une question de mois, mais plutôt de plusieurs années.

Quand même à surveiller : Questerre, Gastem et Junex.

L'auto électrique

Certaines ont commencé à rouler en 2010, mais c'est vraiment en 2011 que l'on commencera à voir le réel marché pour l'auto électrique.

La Leaf de Nissan arrive sur le marché avec son autonomie de 160 km. Même chose pour la Volt, de Chevrolet, qui peut faire 60 km, mais est ensuite relayée par un moteur à essence.

Les deux véhicules ne sont cependant pas donnés. Leur prix tourne autour de 36 000 $ pour la Leaf et de plus de 40 000 $ pour la Volt.

Si les sceptiques doivent être confondus, on fera partie du nombre. Le prix apparaît trop élevé pour la performance fournie. L'auto électrique ne percera que le jour où sa performance s'améliorera.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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