« Le bond du pétrole n’est pas nécessairement de mauvais augure pour la Bourse, puisqu’il nourrit le secteur énergétique qui compte pour 12,3 % du S&P 500, mais il y a des limites », fait remarquer pour sa part Edward Yardeni, président de Yardeni Research,
L’économiste américain conserve son optimisme pour l’instant puisqu’une bonne part de la hausse du pétrole est attribuable aux spéculateurs.
De plus, le gouvernement américain se tient prêt à libérer du pétrole de ses réserves stratégiques, comme il l’a fait dans le passé.
Néanmoins, il juge plus prudent de réduire la place qu’occupe en portefeuille les marchés suivants : l’Allemagne, l’Irlande, la Chine, l’Indonésie, la Malaysie, les Philippines, le Vietnam et l’Afrique du Sud.
Aux Etats-Unis, un marché qu’il continue de surpondérer, M. Yardeni diminue la part qu’occupe le secteur de la consommation discrétionnaire.