En page 1: Tous les champions sont concernés
En page 2: les entrées en Bourse symboliques
En page3: les transactions record
Goldman et Alibaba : deux entrées en Bourse symboliques
Les entrées en Bourse n’échappent pas au syndrome puisque un appel public à l’épargne requiert une dose d’effervescence et des courtiers motivés.
Le principal négociateur de matières premières Glencore est entré en Bourse en mai 2011, dans ue émission de 10 milliards de dollars américains à Londres qui lui a donné une valeur boursière de 59G$US. Aujourd'hui, un peu plus de quatre ans plus tard, la sociéte est en chute libre en Bourse et lutte pour sa survie, en vendant des actifs.
Ainsi, la banque d’investissement Goldman Sachs(NY,GS,179,22$US) est entrée en Bourse en 1999, dix mois avant que n’éclate la bulle boursière, en mars 2000.
Son action a éventuellement récupéré toutes ses pertes et même davantage. Son action a triplé depuis son émission d’origine.
La Chinoise Alibaba(Nasdaq,BABA,59,14$US) a fait ses premiers pas à la Bourse américaine, le 19 septembre 2014 dans une émission symbolique et record de 21,8 milliards de dollars américains, peu avant le plongeon de la Bourse chinoise et la détérioration des perspectives de l’économie chinoise. Depuis un an, son action a perdu le tiers de sa valeur.
Cela s’explique par le fait les entreprises entrent en Bourse lorsque les conditions leur sont favorables, donc lorsqu’elles peuvent obtenir une évaluation généreuse qui enrichit les actionnaires d’origine ou encore qui fournit à l’entreprise le maximum de capital.
Le même phénomène survient parfois lors des classements de l’entreprise ou du pdg de l’année. Les patrons et les entreprises les plus méritoires sont choisis au moment où ils cumulent le plus de « preuves » récentes de réussite.
Or, souvent, ces «champions» sont alors au sommet du cycle de leur industrie ou encore au moment où la conjoncture leur donne un bon coup de pouce.
Et que dire l’offre de 52G$ de Teachers pour BCE, en 2007