La Chine et l'Inde stimulent
Les observateurs s’attendent aussi à ce que le plus récent train de mesures de relance en Chine freine sa décélération, et que la baisse plus prononcée que prévu du taux directeur en Inde cette semaine stimule cette économie tout en donnant l’exemple à d’autres banques centrales de cette région du monde.
Larry Hu, de Macquarie Research, s’attend notamment à ce que les mesures instaurées en Chine, - les cinq baisses de taux, la réduction de la mise de fonds pour l’achat d’une première maison, une diminution de moitié des taxes pour l’achat d’un petit véhicule – fassent passer la croissance économique chinoise de 6,8 à 7,2%, du troisième au quatrième trimestre.
Paradoxalement, le ralentissement américain peut aussi être perçu comme une «bonne nouvelle» car il freine déjà l’appréciation du dollar américain, qui fait tant de mal aux cours des premières premières et aux devises des pays émergents.
Le nouveau recul des taux américains de 10 ans et du dollar américain, ainsi qu’une Fed en suspens, donneront aux pays émergents l’espace dont ils ont besoin pour stimuler leur économie en abaissant leurs taux, sans trop craindre une rechute de leur monnaie et une nouvelle fuite des capitaux, explique Martin Roberge, stratège quantitatif de Canaccord Genuity.
«Il est primordial que les devises et les obligations des pays émergents se stabilisent pour que la Bourse rebondisse après avoir revisité son creux du mois d’aôut», écrit-il.
Autre source d’espoir pour les analystes techniques est l’approche de la meilleure saison de l’année pour la Bourse, qui coure de novembre à avril. En moyenne, le Dow Jones gagne 7,6% pendant cette période de l’année, depuis 1950.
Les bénéfices seront-ils au rendez-vous ?