BLOGUE. Le 15 septembre sera le cinquième anniversaire de la faillite du courtier Lehman Brothers, que plusieurs considèrent encore comme l’événement symbole de la crise financière.
Cet anniversaire funeste ne fait pas que raviver de mauvais souvenirs, il fera aussi disparaître l’effet de chutes boursières douloureuses du rendement à long terme de bien des fonds d’actions.
Les rendements historiques des fonds auront tout à coup bien meilleure allure. C’est la magie du passage du temps.
Bien que l’indice Standard & Poor’s ait plongé de 57 % entre octobre 2007 et mars 2009, les deux mois après la faillite de Lehman Brothers ont été particulièrement cuisants, explique Chick Jaffe, du Wall Street Journal.
Au Canada, le S&P/TSX avait dégringolé de 49,8 % pendant la crise. Depuis, les deux indices ont rebondi de 149 % et de 68 % respectivement.
D’ici la fin de 2013, le rendement de cinq ans affiché par diverses catégories de fonds d’actions américaines doublera, selon les données fournies par Morningstar, aux États-Unis.
Le rendement moyen d’un fonds d’actions américaines à grande capitalisation affichait un rendement de 5 ans de 6,38 %, à la fin du mois d’août.
Si la Bourse restait au niveau actuel, le rendement de ce même fonds grimperait à 9,2 % à la fin de septembre et à 15,1 % à fin de l’année, rapporte Morningstar.
La crise n’ayant épargné aucun secteur, la majorité des fonds d’actions américaines verront une amélioration explosive de leurs rendements.
Le consultant américain Geoff Bobroff s’attend à ce que les fournisseurs américains de fonds ne se gênent pas pour faire miroiter leurs nouveaux rendements embellis, dans leur publicité. Même les rendements de dix ans ont effacé le marché baissier de 2001 à 2003.
Cela pourrait attirer une nouvelle cohorte d’investisseurs vers les actions.