Brad Feld, du Startup Visa movement américain
BLOGUE. « Le Canada fait preuve de leadership. Les États-Unis, eux, ne cessent de voir leur compétitivité se détériorer. Nous sommes complètement obtus face à l’immigration, surtout celle des entrepreneurs. » Brad Feld, capital risqueur, co-fondateur de l’accélérateur d’entreprises californien Tech Stars.
Brad Feld est furieux! Pourquoi ? Ce mois-ci, le Canada vient de passer une nouvelle loi accordant des visas aux immigrants entrepreneurs en démarrage (Start Up Visa Program) qui remplissent certaines conditions. Ce programme est à l'essai poir une période de cinq ans, 2750 visas pourront être accordés par année. (J'ai rencontré Brad Feld il y a quelques mois, alors qu'il visitait l'accélérateur d'entreprises montréalais Founder Fuel. Pour en savoir plus sur lui, vous pouvez lire l'entrevue ici.)
Le Canada avance, les États-Unis font du surplace, le Québec réfléchit
Avec son nouveau programme Start-Up Visa, le Canada coupe l’herbe sous le pied au gouvernement américain. Washington n’en finit plus de tergiverser dans ce dossier. Depuis 2009, Brad Feld et ses collègues du Startup Visa mouvement militent auprès du gouvernement américain afin que celui-ci accorde la citoyenneté aux entrepreneurs étrangers qui satisfont certains critères. Rien n’avance. Pour l’instant, les États-Unis accueillent les entrepreneurs étrangers à la pièce, selon un mode de sélection mal, défini, insiste Brad Feld. Et le Québec? Ce programme ne s'applique pas à lui car Québec gère ses propres règles en matière d'immigration. Toutefois rien ne l'empêche de concocter un tel programme s'il le désire. Évidemment, les fonds de capital-risque québécois militent pour que Québec emboîté le pas.
Pourquoi les États-Unis résistent
