[Photo : Estelle Metayer]

BLOGUE. Pendant qu’il pleut à Montréal, il neige sur Davos. De quoi mettre un peu de magie dans le coeur des participants au 42e Forum économique mondial qui débute aujourd'hui.

Car, l’ambiance n’est pas à la fête. Klaus Schwab, le fondateur de l’évènement, parle de “burn-out”, pour décrire l’état d’esprit actuel:

-“Lorsqu’un individu manifeste des signe de burn-out, il faut s’inquiéter. Mais lorsque la société au complet présente de tel signes, c’est vraiment terrifiant.”

Le contenu des sessions 2012 reflète cet état d’esprit. Les 2600 participants discuteront de risques, de gestion de risques, de nouveaux modèles, de nouveau leadership, de renouveau…

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( Vous pouvez consulter ici tout notre dossier sur Davos 2012.)

Je me suis entretenue avec deux participants. La première vient du monde des affaires (Estelle Metayer, une spécialiste de la stratégie, de la gouvernance et de la technologie, qui travaille avec les grandes entreprises des deux côtés de l’Atlantique ) et le second du monde académique (Olivier Oullier, 37 ans, un des Young Global Leader, spécialiste de neurosciences et de neuroéconomie). Sur les 2600 participants, 62% proviennent du monde des affaires et 8% du monde académique.

La conférence d’Estelle Metayer se nomme “ Décoder les signaux faibles” , les outils et processus pour repérer les signaux faibles avant qu’ils deviennent des tendances fortes. Bref, comment une organisation peut sentir les risques aussi bien que les opportunités avant qu’il ne soit trop tard pour s’en protéger ou pour en profiter, selon la situation.

La conférence d’Olivier Oullier se nomme “Cessez de paniquer, surmonter la culture de la peur”. Ce jeune professeur à Aix-Marseille Université s’intéresse à la gestion de crise et à la prise de décision. Je lui ai demandé de décoder Davos 2012 à travers ses lunettes.

À quoi sert Davos?