Conférence de Montréal: une union bancaire européenne, ça presse!

Publié le 11/06/2012 à 15:10, mis à jour le 11/06/2012 à 17:05

Conférence de Montréal: une union bancaire européenne, ça presse!

Publié le 11/06/2012 à 15:10, mis à jour le 11/06/2012 à 17:05

Par Diane Bérard

BLOGUE. «L’Europe n’a pas les mécanismes requis pour gérer son intégration, c’est ce qui explique que la crise la frappe si durement», croit Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et et président de la Banque des règlements internationaux (la banque des banques centrales)”

Ce midi, lors de la 18e Conférence de Montréal, Christian Noyer a livré un vibrant plaidoyer pour une union bancaire et financière européenne forte.

Il insiste, cette union doit être chapeautée par un organisme (qui n’existe pas encore) doté de trois pouvoirs:

-superviser les banques;

-garantir les dépôts;

-gérer les crises, restructurer, fusionner, recapitaliser, transférer des actifs, etc.

Tout cela pour limiter les risques de contagion de la part des plus fragiles. «Toute union monétaire nécessite un réalignement du système financier afin que sa santé ne dépende pas uniquement des facteurs nationaux.»

Monsieur Noyer a déjà occupé le poste de ministre suppléant des finances au G7 et au G20 ainsi qu’au FMI. Comme dirait Mark Carney, le gouverneur de la Banque du Canada, «Des pays endettés, il en a vu!»

Pour sortir l’Europe du bourbier où elle s’enlise Christian Noyer prône la «slow finance» ( l’expression est mienne) combinée à des réformes accélérée.

Le but: renforcer la stabilité financière européenne tout en préservant le financement de l’économie.

Le défi: réaliser un redressement financier solide tout en assurant une croissance à long terme. Christian Noyer fait partie de ceux qui croient qu’austérité et croissance ne sont pas incompatibles.

«Après tout, le déficit de la zone euro est deux fois plus bas que celui des États-Unis, du Royaume-Uni et du Japon. Et il diminue bien plus rapidement.»

Les faiblesses que l’Europe doit corriger:

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