Blogue. Simple. La réalité boursière n’a pas à être simple. Mais elle n’a pas à être si complexe non plus.
Je discute hier (mardi) avec un collègue de la performance affreuse de plusieurs titres québécois. Vous savez des titres comme Le Château en baisse de 77% depuis son sommet de cette année, ou Bombardier en baisse d’environ 50%, Transat AT en baisse de 64%, Exfo en baisse de 57% ou encore Gildan qui a perdu 46%.Zig
Je me dis que c’est probablement une erreur de conclure à partir de ces titres. Ce sont peut-être des cas particuliers. Alors, je compare à un indice purement québécois, en fait deux, l’indice IQ 30, représentant une brochette des 30 plus importantes sociétés québécoises et le IQ 120. Depuis le premier janvier, le IQ 30 a reculé de seulement 5,4% et le IQ 120 de 7,1%.Zag
Il me faut comparer également à ce qui est arrivé à la grandeur du Canada. L’indice S&P/TSX a perdu 12,5% depuis le premier janvier, l’indice S&P/TSX 60 (les 60 titres les plus gros de la Bourse de Toronto) a baissé un peu plus, soit 13% alors que le TSX Venture a fondu de 36%.Zig
Je veux aussi jeter un œil du côté de la performance américaine. L’indice S&P 500 a perdu seulement 2,5% depuis le début de l’année.Zag
Enfin, je veux voir ce que l’indice chinois de la Bourse de Shanghai a fait. Il a fondu de 18,4% jusqu’à maintenant en 2011.Zig
Selon vous, que se cache-t-il derrière ce paysage en apparence tordue?
Bernard Mooney