Nstein : bel exemple du piège des petites sociétés «prometteuses»

Publié le 23/02/2010 à 13:09

Nstein : bel exemple du piège des petites sociétés «prometteuses»

Publié le 23/02/2010 à 13:09

Blogue.

Bonne journée hier pour les actionnaires de Nstein Technologies. En effet, le titre a doublé à la suite de l’offre d’acquisition faite par Open Text.

Par contre, si vous regardez à plus long terme, les actionnaires de la société technologique ne roulent certes pas en Rolls Royce.

À peu près tout le monde a oublié que Nstein s’est vendu à 35$ en juillet 2000 (tenant compte d’un «reverse split » de 10 contre 1 en 2006). Dix ans plus tard, Open Text paie 98 % de moins!

Pourtant, ce n’est pas la croissance qui a manqué. Ses revenus dépassaient les 25 M$ en 2008 alors qu’elle n’avait aucune vente à son exercice 2000.

C’est vous dire l’enthousiasme de ceux qui ont payé plus de 30 $ pour un titre sans revenus, mais plein de promesses!

Le problème c’est que Nstein n’a jamais été rentable. Et, à long terme, promesse ou pas, si les profits ne sont pas là, vous ferez patate.

Voilà la leçon impitoyable de la Bourse : évitez comme la peste les sociétés prometteuses lorsque celles-ci ne font pas de profit.

Bernard Mooney

 

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