2010: d'autres bouleversements pour l'industrie musicale

Publié le 22/12/2009 à 12:21

2010: d'autres bouleversements pour l'industrie musicale

Publié le 22/12/2009 à 12:21

Par Alain McKenna

Blogue en deux parties. On pensait la révolution numérique terminée, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. Les courants technologiques attendus en 2010 pourraient bouleverser encore davantage l'industrie du divertissement.

Première partie : si vous pensiez que les médias imprimés y ont goûté, ces dernières années, attendez de voir ce qui attend l'industrie musicale au fil des prochains mois...

Les gestionnaires TI qui côtoient cette techno au quotidien ne seront pas surpris d'en entendre parler, mais 2010 sera évidemment l'année du cloud computing, un terme qu'on traduit par l'informatique en nuage.

L'informatique en nuage permet de tout stocker sur des serveurs internet, et de ne recevoir que l'info pertinente, au moment où on en a besoin. D'un point de vue d'applications de bureau, cela permet, par exemple, de générer un traitement de texte à même sa fenêtre de navigateur seulement quand on désire éditer un document texte.

Le nuage commence à faire jaser en entreprise. Il arrive à peine dans le secteur du divertissement, mais il promet de changer un peu plus nos habitudes de consommation.

 

Musique dans le nuage

Prenons iTunes. Imaginons qu'Apple crée une version « dans le nuage » de son populaire logiciel, qui contiendrait toute la musique connue de l'oreille de l'homme moderne. On y crée des listes de lecture jusqu'à l'infini, qu'on peut ensuite lire à partir de son Mac, d'un iPhone ou de n'importe quel appareil branché à Internet. Plus besoin de se battre pour mettre la main sur le plus récent iPod de 64, 128 ou 256 gigaoctets : un simple accès Web nous fournit des téraoctets de contenu musical.

Ça peut sembler farfelu (surtout que le concept n'est pas entièrement nouveau), mais Apple vient d'acheter la startup LaLa, qui fait exactement ça : de la diffusion via Internet de musique, qu'on peut écouter gratuitement, mais qu'il faut éventuellement acheter.

Google est aussi intéressé par ce secteur, et a récemment fait le ménage dans ses opérations afin de rendre la recherche et l'écoute de musique plus efficace, à même son moteur de recherche. Avec Android et Chrome OS, il faut s'attendre à ce que Google bricole un service musical dont pourront profiter ces appareils démunis d'applications propres.

Ça ne fera pas disparaître la façon actuelle de faire des affaires, dans ce secteur. LaLa, iMeem, Spotify et les autres ne sont pas nouveaux. Mais que des poids lourds comme Apple, Google et MySpace s'y intéressent, c'est le signe qu'on assistera bientôt à une évolution dans ce secteur qui laissera plus de place aux services sur demande, basés dans le fameux nuage.

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