BLOGUE. Rien ne va plus (encore) dans l’industrie de la construction. TVA annonçait hier qu’un certain nombre d’employés de la Commission de la construction du Québec avaient des liens familiaux et/ou de proximité avec des dirigeants supérieurs de la FTQ-construction.

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Prenons le taureau par les cornes : Est-ce illégal de travailler à la CCQ si une de nos relations familiales travaille à la FTQ-Construction? Poser la question c’est un peu y répondre…bien évidemment que ce n’est pas illégal. C’est cependant délicat dans certaines circonstances.

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La Commission de la construction est un organisme paritaire constitué par le Gouvernement du Québec afin de servir de pivot dans les relations entre patrons et syndiqués dans le domaine de la construction. Afin d’accomplir sa tâche, la CCQ a été dotée de grands pouvoirs tels la possibilité de pénétrer à toute heure sur un chantier de construction ou de vérifier les livres comptables de tout employeur. En quelques mots, la CCQ doit s’assurer de l’intégrité des procédés mis en place entre les syndiqués et les patrons. L’exercice légitime d’un tel pouvoir est exigeant. Aucun pouvoir n’est possible sans exemplarité.

Le cas soulevé par TVA soulève le doute quant à l’impartialité et l’exemplarité de la CCQ. Ce doute ne peut pas perdurer. La CCQ doit dissiper le doute en agissant de manière claire afin de démontrer l’absence de risque de favoritisme de la part de ses employés ou, si le risque est avéré, en déplaçant les employés à risque vers un poste à risque zéro.

Ce faisant la CCQ agirait afin de se protéger contre elle-même en vérifiant et en réglementant ses pratiques avant qu’une instance supérieure n’intervienne brusquement et le fasse à sa place.

Qu’en pensez-vous?

Institut québécois d’éthique appliquée

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