Une pro des coms à la rescousse

Publié le 14/04/2012 à 00:00

Une pro des coms à la rescousse

Publié le 14/04/2012 à 00:00

La directrice générale de l'Orchestre de chambre de Montréal, Mona Awad, est aussi la seule employée permanente. «Je dois toucher un peu à tout, mais mes connaissances en communication sont limitées.» Comme un coup de barre s'imposait pour procurer à l'Orchestre le rayonnement qu'il mérite, elle a fait appel à l'organisme Bénévoles d'affaires. C'est Valérie Dubreuil, directrice principale des affaires communautaires de Telus, qui lui a été envoyée. «Elle a comblé nos besoins de façon magistrale ! Grâce à elle, nous avons une première vraie stratégie de communication.»

Valérie Dubreuil, de son côté, tenait à s'engager dans un organisme culturel. «Il y a de grands besoins dans ce domaine. Les organismes culturels connaissent peu les outils et les méthodes de travail qui permettent de mieux rejoindre le public et les donateurs. En outre, les plus petits maîtrisent mal l'aspect "business" de leurs activités. Et il y a encore beaucoup à faire pour rapprocher le monde culturel et celui des affaires.»

Une aide personnalisée

Pendant son mandat de cinq mois en 2011, à raison d'une rencontre de deux heures par semaine avec la directrice générale, elle a revu la stratégie de communication de l'organisme. Elle a notamment prodigué des conseils pour optimiser le site Web, les relations avec les médias et les commanditaires, l'utilisation des médias sociaux, et même la gouvernance au sein du conseil d'administration. L'Orchestre a ensuite retenu les services d'une agence de relations médias et d'une firme spécialisée dans la réalisation de sites Web pour concrétiser le tout.

«Ce que j'ai apprécié, c'est l'aide personnalisée en fonction de notre situation, dit Mona Awad. Jamais, je n'aurais pu obtenir les mêmes résultats en suivant une formation.»

Désormais, la directrice générale comprend mieux le monde des médias. «Avant, nous pensions être la nouvelle du jour et nous ne comprenions pas pourquoi nous obtenions si peu de visibilité médiatique.» Valérie Dubreuil a remis les pendules à l'heure. «C'est normal de ne pas faire les manchettes avec l'annonce d'un concert ou de ne recevoir qu'un seul appel d'un journaliste après l'envoi de dizaines de communiqués», dit celle-ci.

Faire passer le message

Il n'en demeure pas moins que depuis son intervention, l'Orchestre de chambre de Montréal a fait parler de lui à Radio-Canada ! «Comme beaucoup de petits organismes, l'Orchestre ignorait qu'une stratégie et un plan de communication sont nécessaires, note la spécialiste en communication de 44 ans. Quel message passer ? Qui rejoindre ? Comment ? Quand on détermine tout cela, les chances de réussite augmentent.»

Le mandat initial est terminé, mais la collaboration entre Valérie Dubreuil et l'Orchestre continue de manière ponctuelle. «Valérie est devenue une personne ressource, se réjouit Mona Awad. Elle est toujours prête à répondre aux questions que je me pose.»

La principale intéressée est ravie que ses compétences permettent à un organisme culturel de se développer. Sans compter qu'elle apprend elle aussi. «Je comprends mieux le fonctionnement du monde culturel, ses priorités, ses illusions !» Une aptitude qui lui servira chez Telus, où elle gère les partenariats et les commandites avec des organismes de divers secteurs.

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