Trucs de globe-trotters avertis

Publié le 22/10/2011 à 00:00

Trucs de globe-trotters avertis

Publié le 22/10/2011 à 00:00

Partir au loin n'est pas toujours un plaisir, surtout quand un horaire bien rempli nous attend à l'arrivée. Interminables files d'attente aux postes de sécurité et aux douanes, longues escales, décalage horaire, retards de vol... Heureusement, il y a moyen de rendre l'expérience plus agréable. Cinq grands voyageurs d'affaires, comme Christian Saint-Onge, de BRP, nous font part de leurs conseils.

Christian Saint-Onge effectue plus d'une vingtaine de voyages par an d'un océan à l'autre afin de rencontrer les différents concessionnaires de véhicules récréatifs du pays. «Je pourrais parler à mes vendeurs par vidéoconférence, mais jamais je ne bénéficierais de la même ouverture de leur part. Qui se manifeste particulièrement durant les repas où les discussions (souvent très instructives) se poursuivent dans le restaurant favori de mes équipes de vente», souligne-t-il.

Ce qu'il a appris

«Peu importe la marque, je choisis une valise de couleur, surtout pas noire. D'abord, elle est plus facile à reconnaître sur le carrousel... et cela réduit les risques qu'un autre voyageur prenne ma valise pour la sienne, comme ce fut le cas, il y a trois ans, à bord de la navette menant à mon hôtel, à San Antonio, au Texas. Heureusement, après 45 minutes de recherche, tout était rentré dans l'ordre.»

Son meilleur conseil

«Je suis du type «red eye». Quand je reviens de la Colombie-Britannique, j'essaie d'avoir un vol de nuit. Si je peux dormir dans l'avion, j'ai l'impression de ne pas perdre une journée de travail à mon retour.»

Son truc de détente favori

«J'emporte toujours mes souliers de course afin de jogger de 30 à 45 minutes tous les matins.»

Son aéroport préféré

«J'habite à Lac-Brompton, en Estrie. Ce qui me laisse le choix de voyager à partir de l'aéroport de Montréal ou de Québec. Je préfère celui de Québec, car l'accessibilité (stationnement, accès par la route) est bien plus grande et le processus d'embarquement, franchement plus agréable.»

VOYAGER À DEUX

«Pendant les mois de mars, avril et octobre, je parcours le Québec en voiture pour présenter nos nouvelles collections aux propriétaires des boutiques de vêtements de sport. J'en profite pour faire un tour de ville et jeter un coup d'oeil aux autres boutiques. J'observe également ce que portent les gens dans la rue. Des informations qui bonifient et maximisent mes déplacements», dit Julie Poissant.

Son accessoire techno indispensable

Son iPhone 4 et son ordinateur portable la suivent partout. «Cela me permet de garder le contact avec mes clients et de vider mes boîtes de courriels et de messages téléphoniques tous les soirs. Je me sers aussi de la fonction vidéoconférence du iPhone4 pour communiquer chaque jour avec mon conjoint (lui aussi, représentant sur la route) et mon petit garçon de 14 mois.»

Ses applications favorites

«Il y en a deux. Maps me sert de GPS, ce qui est très pratique pour localiser les différentes boutiques. J'utilise aussi l'application Starbucks pour connaître l'emplacement du café le plus proche. Mea culpa, je suis une inconditionnelle du Triple Venti Latte de Starbucks pour démarrer ma journée...»

Son meilleur conseil

Ne jamais manquer d'eau, pour éviter la fatigue. «J'emporte toujours une caisse de bouteilles d'eau pour chaque déplacement. Que je parte pour la journée ou pour plusieurs jours. J'ai également un sac d'épicerie rempli de fruits pour pallier les fringales sur la route. Et par sécurité, je voyage avec un de mes deux chiens. La plupart du temps, avec mon petit bébé bulldog. Je me sens moins seule, et puis cela m'oblige à prendre une pause toutes les deux heures. Chaque matin et chaque soir, je dois aller marcher au moins 60 minutes avec le chien, ce qui me garde en forme.»

AVOIR UN 6E SENS

«Je me rends en Chine de 7 à 9 fois par année pour développer de nouveaux marchés d'importation pour mes clients en Amérique du Nord. S'ajoutent à ces voyages une trentaine de rencontres annuelles aux États-Unis», dit-il.

Son accessoire techno indispensable

«Mon BlackBerry. Malgré la récente panne, cet appareil m'a toujours bien servi.»

Son meilleur conseil

«Il y a un dicton chinois qui dit : Derrière le sourire des Chinois, méfie-toi des couteaux. Par expérience, j'ai appris que les services de l'interprète et quelques mots de chinois ne suffisent pas. Il faut développer un sixième sens et savoir lire le langage corporel. C'est pourquoi je ne limite pas mes rencontres d'affaires à une visite d'usine. Je sors avec mes clients. Je mange chinois, je bois de la bière chinoise et je joue avec eux au karaoké, des appareils qui sont là-bas aussi populaires que les machines à sous dans nos bars.»

Son truc de détente favori

«Je m'offre un massage tous les deux jours. Non seulement les massothérapeutes chinois maîtrisent bien les techniques, mais les massages ne coûtent pas cher et m'aident à mieux dormir la nuit. D'ailleurs, pour lutter contre le décalage horaire, j'essaie de me coucher à 3 h du matin trois jours avant mon départ pour la Chine. Je fais la même chose en Chine trois jours avant mon retour à Montréal.»

Sa solution pour concilier voyage et famille

«Mes déplacements ont nui à ma vie de famille. Néanmoins, j'ai offert à mon ex-conjointe une caméra Web afin de rester en contact avec mon fils de 4 ans, avec qui je communique ainsi deux ou trois fois par semaine.»

GARE AUX ESCALES

«J'effectue plus d'une vingtaine de séjours par année dans de grandes villes américaines. La plupart du temps, c'est pour aller à une foire ou une exposition commerciale afin de présenter les produits de la compagnie», explique-t-il.

Son accessoire techno indispensable

Son iPhone 4 le suit partout.

Ses applications favorites

«J'en ai plus d'une vingtaine, mais j'en utilise trois régulièrement : Flight Status, qui m'informe sur mes vols ; Skype, pour sa fonction vidéoconférence qui est utile pour les communications familiales avec mon épouse et mes deux enfants de 2 et 4 ans ; et mon application GPS de Tom Tom, pour trouver aisément mon chemin lorsque je voyage en voiture.»

Son meilleur conseil

«J'évite à tout prix les escales, les bagages en soute et les files d'attente. Si le transporteur le permet, je m'enregistre 24 heures à l'avance pour gagner du temps et obtenir un meilleur siège. Remarquez, si ma destination se trouve à moins de 600 km de la maison (notamment les villes de Boston et New York), je préfère voyager en voiture plutôt qu'en avion. Le temps de déplacement est presque le même. Cependant, le matériel d'exposition est transporté par voie aérienne quelques jours, voire quelques semaines avant le début de la foire commerciale... et mon arrivée.»

Ce qu'il a appris

«Qu'il faut absolument visiter une foire commerciale avant d'y exposer. Je me souviens d'une foire à Manhattan où les visiteurs étaient en fait des gens de résidences transportés par autobus. Une expérience qui a coûté cher à l'entreprise.»

VOLER DE NUIT

«Je dois me rendre cinq fois par année en Europe, notamment à Paris, pour rencontrer mes partenaires des bureaux en Suisse (Lausanne), en France (Paris, Lyon et Soissons) et échanger avec des experts internationaux en analyse de cycle de vie», dit-il.

Son accessoire techno indispensable

«J'en ai trois. Mon MacBook Pro, mon iPad et mon iPhone m'accompagnent partout.»

Ses applications favorites

Plans pour trouver son chemin, Skype pour garder contact avec sa conjointe et le bureau, Air Canada pour connaître les heures de ses vols, AroundMe pour découvrir les différents services offerts à destination, Wi-Fi Finder pour dénicher les endroits où se brancher et PowerPlug pour connaître, avant de partir, les appareils d'alimentation électrique nécessaires dans les hôtels ailleurs qu'en Amérique du Nord.

Son meilleur conseil

«Je privilégie les vols dont le départ s'effectue après 22 h, ce qui me permet de dormir et de lutter plus facilement contre le décalage horaire à l'arrivée. Aucun rendez-vous ne figure à mon horaire le jour de mon arrivée. J'en profite pour décompresser dans un petit café et vivre au rythme des gens du quartier.»

Un aéroport à éviter

«Si je dois faire une escale avant d'arriver à destination, j'évite à tout prix Heathrow, à Londres. Je m'assure de transiter par Francfort, Bruxelles ou Paris Charles-de-Gaulle. Des aéroports où le trafic est plus fluide et les risques de perte de bagages, bien moindres.»

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