Survivre, un défi depuis 92 ans pour Taylor

Publié le 03/11/2012 à 00:00, mis à jour le 23/10/2013 à 16:13

Survivre, un défi depuis 92 ans pour Taylor

Publié le 03/11/2012 à 00:00, mis à jour le 23/10/2013 à 16:13

Trop endetté

L'expansion commence en 1974, au rythme des ouvertures de centres commerciaux, un nouveau concept dans la province. Première destination : Granby. L'année suivante, Taylor s'installe au Mail Champlain, à Brossard, et à Saint-Bruno. «Dans le temps, nous étions très convoités par les centres commerciaux, parce que nous étions très connus sur la Rive-Sud. On a donc négocié de bonnes ententes. Les exigences en capitaux n'étaient pas élevées, les locateurs nous aidaient», se rappelle Robert Taylor, devenu président en 1972, après des études à McGill.

Les années 1980 sont profitables, et les ouvertures se multiplient. L'homme d'affaires achète 15 magasins en faillite, qui lui coûtent «une fortune». Arrivent les années 1990, la TPS, la récession et la parité du dollar qui encourage les achats aux États-Unis. Taylor ferme tous ses magasins sur l'île de Montréal (Anjou, Pointe-Claire, Centre Rockland) et celui de Laval. «Nous étions trop endettés. Je voulais repartir à neuf, sur de nouvelles bases.»

Malgré la longue expérience des magasins Taylor, survivre demeure un défi quotidien, admet son président. «Notre clientèle de base est mature, et une fois à la retraite, elle dépense moins. Depuis 10 ans, nous ouvrons nos portes à des marques plus jeunes. Nous offrons des collections qu'on ne retrouve pas partout.» Ces marques, qui visent les 35 à 55 ans, génèrent 50 % des ventes. Le magasin s'est aussi adapté à l'érosion de la clientèle anglophone (15 % de l'achalandage).

Mais à 65 ans, Robert Taylor n'est pas au bout de ses peines.

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