Privilégiez la Bourse américaine, réitèrent les stratèges

Publié le 07/04/2012 à 00:00

Privilégiez la Bourse américaine, réitèrent les stratèges

Publié le 07/04/2012 à 00:00

Le S&P 500 a beau avoir bondi de 27 % depuis octobre et doublé depuis son creux de mars 2009, la Bourse américaine garde la cote auprès des financiers.

Plusieurs analystes privilégient toujours ce marché parmi les Bourses des pays développés, ou encore par rapport au marché canadien. Voici les arguments de quatre d'entre eux.

Stéfane Marion, stratège de la Financière Banque Nationale

«La Bourse américaine est toujours notre préférée, parce que sa croissance économique se solidifie avec le retour des institutions financières sur le marché des prêts. De plus, l'économie est peu tributaire de l'économie mondiale qui, elle, ralentit.»

Murray Leith, vice-président, directeur de la recherche du conseiller financier Odlum Brown, de Vancouver

«Les investisseurs devraient profiter de la parité du huard pour diversifier leurs placements aux États-Unis, parce que les chances sont excellentes que la Bourse américaine continue de dépasser la Bourse canadienne. Le recul du prix des denrées améliore les chances que l'économie américaine s'accélère, sans trop d'inflation.»

Martin Roberge, stratège quantitatif, de Canaccord Genuity

«Le S&P/TSX est en perte de vitesse par rapport au S&P 500 et devrait creuser son retard davantage. Le S&P/TSX est désormais 3 % moins chèrement évalué que le S&P 500 en fonction du multiple des bénéfices prévus dans un an. Cet escompte se gonflera tant que les importations de matières premières de la Chine resteront faibles. Contrairement au S&P 500, la Bourse de Toronto ne compte plus de championne techno, comme Nortel dans les années 1990 ou Research In Motion dans les années 2000, pour jouer la reprise, hors des ressources.»

Edward Yardeni, économiste et président de la firme Yardeni Research

«Les sceptiques ont du mal à croire que les États-Unis peuvent se dissocier d'une Europe en récession et d'une Chine qui ralentit. Pourtant, les exportations représentent seulement 13,8 % du PIB américain. Le ralentissement mondial a un effet bénéfique sur le prix des matières premières. L'indice CRB des denrées a reculé de 15 % depuis son sommet d'avril 2011, et le pétrole devrait faiblir à son tour une fois que les tensions géopolitiques s'estomperont en Iran. Les États-Unis en bénéficieront davantage que d'autres marchés.»

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