«Le G20 doit reconnaître le rôle des jeunes entrepreneurs dans la relance mondiale» - Valérie Bellavance, Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs

Publié le 19/11/2011 à 00:00

«Le G20 doit reconnaître le rôle des jeunes entrepreneurs dans la relance mondiale» - Valérie Bellavance, Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs

Publié le 19/11/2011 à 00:00

Par François Normand

Vous revenez du Sommet des jeunes entrepreneurs du G20, qui s'est tenu à Cannes juste avant celui des chefs d'État et de gouvernement. Quel en était le but ?

La Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs (FCJE) a fondé ce Sommet, dont la première édition s'est tenue en 2010 à Toronto. À Cannes, les 20 délégations de jeunes entrepreneurs ont débattu des manières dont l'entrepreneuriat des jeunes peut contribuer à la croissance économique. Nous avons aussi demandé aux dirigeants du G20 de reconnaître le rôle moteur des jeunes entrepreneurs dans la relance économique mondiale. Ils créent des emplois, donc la solution à la crise se trouve en partie là. Par conséquent, les gouvernements du G20 doivent davantage soutenir les entrepreneurs de leurs pays, en réduisant par exemple les barrières à la création d'entreprises. C'est comme ça qu'on va créer de la richesse !

Quelles idées pour le Québec ramenez-vous de Cannes ?

Il y en a près de 200 ! Parmi elles, il y a un programme MBA en Inde qui s'adresse exclusivement aux enfants de propriétaires d'entreprises familiales. Dans ce pays, 95 % des sociétés sont des entreprises familiales. En Russie, le gouvernement fédéral a créé un fonds d'une valeur de 376 millions d'euros (524 M$), auquel participent des investisseurs privés. Il aide les jeunes entrepreneurs dans leur phase de R-D, bien avant la commercialisation de leur idée. Enfin, et on l'oublie souvent, le Canada est aussi un modèle. Je me le suis fait dire à Cannes. Selon une étude de McKinsey, le Canada est le pays du G20 offrant le meilleur écosystème entrepreneurial. Ce qui signifie que nous avons les meilleurs services et soutiens offerts par les gouvernements et le secteur privé. Cela dit, il y a quand même place à l'amélioration pour aider davantage nos jeunes.

Comment la FCJE contribue-t-elle à les soutenir ?

Nous aidons les entrepreneurs de 18 à 34 ans à créer ou à acheter une entreprise. Toutes les 14 heures, nous contribuons à fonder une entreprise au Canada. Notre réseau (plus de 155 succursales) les accompagne, leur procure du mentorat et leur accorde des prêts pouvant aller jusqu'à 15 000 $, au taux préférentiel des banques canadiennes. Depuis deux ans, la Banque de développement du Canada prête 2 $ pour chaque dollar avancé par notre fondation.

CV

Nom : Valérie Bellavance

Âge : 32 ans

Fonction : Directrice générale, Québec

Organisation : Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs (FCJE)

Mme Bellavance est titulaire d'une maîtrise en développement des collectivités et des coopératives. Elle travaille à la FCJE depuis sept ans. Auparavant, elle était à l'emploi du Centre local de développement (CLD) de Laval.

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