La banlieue veut attirer des sièges sociaux établis au centre-ville de Montréal

Publié le 15/05/2010 à 00:00

La banlieue veut attirer des sièges sociaux établis au centre-ville de Montréal

Publié le 15/05/2010 à 00:00

Cominar n'attend plus que l'aval des autorités municipales avant d'entreprendre la prélocation de deux tours de bureaux au complexe Place Laval. Voilà un signe de plus que le marché des bureaux est plus actif en banlieue qu'au centre-ville de Montréal. Même les sièges sociaux, des locataires traditionnels du coeur de la métropole, se laissent séduire par les coûts concurrentiels de la banlieue.

Cominar, un fonds de placement immobilier établi à Québec, souhaite ajouter, en deux phases, 252 000 pieds carrés (pi2) de bureaux à l'angle des boulevards des Laurentides et Saint-Martin Ouest. Il s'agit d'un investissement d'environ 25 millions de dollars en excluant la valeur du terrain.

Livraison fin 2011

" Si tout se passe bien, nous commencerons la construction de la première tour d'ici la fin de l'année pour une livraison à la fin de 2011 ", dit Anne-Marie Dubois, vice-présidente, Location et acquisitions, de Cominar.

La réalisation du projet est conditionnelle à la prélocation d'une superficie d'environ 32 500 pi2. Contrairement à ce qu'elle a fait à Québec avec le Complexe Jules-Dallaire - du nom du fondateur de Cominar -, l'entreprise ne construira pas elle-même la tour. Elle procédera plutôt par contrat. L'envoi pour les soumissions n'a pas encore été fait, dit Mme Dubois.

Voisine de Place Laval, les tours de six et huit étages porteront toutefois un autre nom que Place Laval pour leur donner une identité propre.

Cominar vise une clientèle d'entreprises privées, notamment celle des bureaux secondaires d'entreprises installées au centre-ville qui pourraient être attirées par les prix plus abordables de la banlieue. Anne-Marie Dubois cible entre autres les sociétés de l'aéronautique, de l'alimentation, de la pharmaceutique, et les services-conseils en environnement.

Cominar est devenue propriétaire de Place Laval et des terrains voisins lors de l'acquisition du portefeuille industriel et de bureaux d'Alexis Nihon en juin et juillet 2007.

" Un bureau en banlieue coûte moitié moins cher qu'au centre-ville de Montréal ", assure Mme Dubois. Au coeur de la ville, le loyer brut (loyer net + frais d'exploitation + taxes) est de 38,88 $ du pi2, tandis qu'en banlieue, ce chiffre est de 22,05 $ le pi2, selon une étude du courtier immobilier CBRE.

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