L'encadrement, un gage de réussite

Publié le 25/02/2012 à 00:00

L'encadrement, un gage de réussite

Publié le 25/02/2012 à 00:00

Superviseur, maître de stage, mentor ou buddy : quel que soit le nom qu'on lui donne, la personne qui encadre le stagiaire a un rôle non rémunéré, mais souvent apprécié. En effet, son attribution est synonyme de reconnaissance au sein de l'entreprise.

Les entreprises sont nombreuses, tous les ans, à offrir des stages aux étudiants de l'ESG UQAM. Si l'étudiante Rebecca Narrea-Normand a choisi RSM Richter Chamberland, un cabinet de 130 employés où elle a finalement été recrutée comme comptable agréée, c'est pour la qualité de l'encadrement offert aux stagiaires. «On nous fait confiance, mais nous sommes en même temps très encadrés. Personne n'est jamais envoyé tout seul chez un client, par exemple», explique-t-elle.

L'encadrement est «un point important pour les stagiaires», reconnaît Caroline Cyr, vice-présidente aux ressources humaines du cabinet, qui attribue à chacun d'entre eux un buddy. «C'est une personne généralement jeune, de deux niveaux supérieurs à celui du stagiaire. Elle l'encadre et l'accompagne lors d'activités diverses telles que des lunchs ou la participation à des comités», explique Mme Cyr.

Assigner les tâches et être disponible

Le rôle du superviseur est de suivre le stagiaire pendant toute la durée de sa présence dans l'entreprise. C'est aussi souvent lui qui l'évalue à la fin du stage. Il lui confie les tâches de travail, vérifie qu'elles sont bien faites et veille à bien faire respecter les objectifs du stage. Il doit aussi savoir se montrer disponible pour répondre aux questions du jeune professionnel.

Présenter le stagiaire à toute l'équipe dès son arrivée et lui faire visiter les lieux ; valider avec lui les attentes de l'entreprise, les heures de travail et la tenue vestimentaire requise ; lui assigner une tâche précise, en accord avec ses compétences et ses objectifs de stage : tels sont quelques-uns des conseils que le service de placement de l'École de technologie supérieure (ÉTS) donne aux superviseurs pour les préparer à leur nouvelle mission, dans un guide intitulé Trucs et outils pour rentabiliser votre mandat avec votre stagiaire...

Un rôle valorisé

Car le rôle de superviseur ne s'improvise pas. Encadrer un stagiaire exige du temps et de la disponibilité. C'est peut-être d'ailleurs une des raisons pour laquelle les grandes entreprises sont plus enclines à prendre des stagiaires (97 % pour les entreprises qui ont de 100 à 250 employés, par rapport à 88 % pour les PME). «Elles ont plus de ressources pour assurer l'encadrement, ce qui est la condition d'un stage réussi», affirme Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec.

Ce rôle n'est pas facile, car il n'exempte pas l'employé de son travail habituel. «Mais, en général, les employés sont plutôt partants, car leur confier ce rôle signifie qu'ils sont reconnus dans l'entreprise et qu'ils sont vus par les dirigeants comme de futurs leaders. Ça leur permet de développer leur leadership», constate Caroline Cyr.

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