Maintenant que Corporation minière Osisko est en voie de devenir un producteur intermédiaire, les analystes scrutent davantage sa cadence de production, la teneur du minerai, ainsi que le coût, plutôt que la valeur de ses réserves.
Le volume de production et l'écart entre le coût de production et de vente de chaque once d'or déterminent quel rendement la société réussira à obtenir des capitaux de 1,5 milliard de dollars investis dans la mine avant sa production.
«Les résultats [du quatrième trimestre] indiquent que l'entreprise a de bonnes chances d'atteindre en 2012 une hausse de 60 % de sa cadence de production et de 30 % de la teneur moyenne obtenue», écrit l'analyste John Hayes, de BMO Marchés des capitaux.
Anita Soni, de Credit Suisse, se tient sur ses gardes, en attendant que les deux préconcasseurs soient installés d'ici juin. Ils sont essentiels pour augmenter les tonnes de minerai produites, pour accéder à des zones offrant une meilleure teneur et pour diminuer les coûts.
Steven Butler, de Canaccord Genuity, réduit ses prévisions de production et de teneur pour 2012. À son stade actuel, Osisko est encore un placement spéculatif, écrit-il.
Le dévoilement à la fin de 2012 de l'étude de faisabilité de sa propriété ontarienne Hammond Reef, qui convertira les ressources du gisement en réserves, est un autre jalon important qui influencera la valeur qu'on lui attribue à l'intérieur du cours d'Osisko.
