«AstraZeneca est la moins chère des pharmas» - Lambros Piscopos, vice-président de Gestion de placements Eterna

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:03

«AstraZeneca est la moins chère des pharmas» - Lambros Piscopos, vice-président de Gestion de placements Eterna

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:03

Décrivez-nous votre philosophie d'investissement en quelques mots.

Nous achetons des sociétés de bonne qualité dans les pays développés d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie. Autrement dit, une entreprise dont la croissance des profits est stable et soutenue ; dont les marges de profit sont supérieures à celles de sociétés équivalentes et en croissance ; et qui procure un bon rendement du capital. Nous souhaitons que nos entreprises soient peu endettées.

Quel investissement est sur votre écran radar ?

Depuis près de cinq ans, nous évitons les pharmas en raison des résultats insuffisants du côté de la R-D et de la perte de brevets pour des médicaments lucratifs. Mais le vent tourne, et AstraZeneca (NY, AZN, 50,58 $ US) est bien placée pour en profiter. L'action est la moins chère du secteur. Elle s'échange à 8 fois les bénéfices prévus en 2014. En comparaison, les grands acteurs s'échangent à un multiple de 13 à 18 fois. Les investisseurs sont plus sévères envers AstraZeneca, car elle n'est pas rendue aussi loin que ses concurrentes dans le renouvellement de sa stratégie. Malgré tout, ces risques sont pris en compte par le marché. De plus, le rendement de son dividende est de 6 %.

Quel est le meilleur endroit pour investir ?

Nous surpondérons le marché américain. Les États-Unis sont le meilleur choix dans un mauvais contexte international. L'économie américaine s'améliore grâce au marché résidentiel et à l'accroissement de la consommation à crédit. Le marché de l'emploi fait des progrès. Des inquiétudes planaient au sujet d'un blocage politique, mais ces enjeux ont été évités ou reportés.

Quelle est votre impression du marché européen ?

La crise à Chypre a confirmé les risques systémiques pour l'Union européenne, même s'il s'agit d'un petit État. Les États membres ont traité différemment Chypre, ce qui a clairement démontré qu'il n'y avait pas de véritable union. Cela soulève des inquiétudes pour l'avenir.

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