Visiter une boutique Aldo avec Aldo

Publié le 27/10/2011 à 11:47, mis à jour le 27/10/2011 à 12:19

Visiter une boutique Aldo avec Aldo

Publié le 27/10/2011 à 11:47, mis à jour le 27/10/2011 à 12:19

BLOGUE. J’étais fébrile à l’idée de rencontrer Aldo Bensadoun. Considérant son emploi du temps et ses nombreuses implications philanthropiques, cela constitue un réel privilège d’avoir sa participation à l’École d’Entrepreneurship de Beauce comme entrepreneur-entraîneur.

Aussitôt débarqué de l’avion, j’ai plongé dans son univers. Il voulait voir son magasin. « Est-ce qu’on passe devant le Carrefour St-Georges? J’aimerais aller voir cette boutique, ça vous dérangerait ? » Il est 16 h 45, nous sommes dans le trafic de St-Georges et l’école est pleine de monde qui attend sa venue! Bien sûr, nous y allons sur-le-champ! Quelle femme peut refuser une visite dans une boutique de souliers avec le vrai Aldo? 

Nous débarquons de l’auto, nous franchissons la porte du centre commercial et l’instinct opère instantanément.

Il fallait voir les réflexes de cet homme qui possède plus de 1 535 boutiques de souliers aux quatre coins du monde. Un premier clin d’œil sur la carte pour se localiser. Un second pour repérer la concurrence. Chemin faisant, il détaille le pedigree de la boutique de St-Georges, il connaît exactement sa situation financière.

C’est sa première visite à St-Georges et le premier contact avec cette boutique-là. Elle est très bien située! Voici le commentaire de cet entrepreneur qui a commencé sa carrière chez Yellow, qui a développé les Salon six et Cité avant de créer de toutes pièces l’une des plus grandes chaînes en commerce de détail au monde. 

Les deux mains dans les poches, l’air contemplatif, il s’exclame : « Il est bien ce magasin?! C’est vraiment propre, c’est telle collection, c’est étonnant, non? » La gérante s’est absentée quelques minutes nous dit l’employée qui n’a aucune idée du personnage. Il repart faire le tour du centre commercial, il localise les concurrents, les types de boutiques aux alentours, il commente leurs magasins. Constat, il est fier de sa boutique. 

Avoir une image de marque uniforme dans le monde, telle est la stratégie du groupe.

Nous y retournons. Outre la surprise, la gérante, en poste depuis un an et demi, a son commentaire éditorial. C’est textuellement les conclusions que le grand patron a évoquées quelques minutes plus tôt. Cinq questions plus tard et quelques échanges de courtoisie, nous repartons. Constat, il est fier de sa gérante.

C’est fou ce qu’on apprend sur le terrain nous conclut-il en repartant.

 

Par Nathaly Riverin, directrice générale, École d'Entrepreneurship de Beauce

Ce texte fait partie d’une série hebdomadaire que signeront tour à tour les membres de l’équipe de EEB. Ces derniers côtoient les grands entrepreneurs du Québec jour après jour, construisant avec eux des formations sur mesure pour la relève entrepreneuriale du Québec. Le blogue de l'École d’Entrepreneurship de Beauce (EEB), nommé Entrepreneurs de tête, entrepreneurs de cœur vise à partager ses rencontres uniques. Nous vous parlerons d’anecdote, de comportements, de valeurs et d’attitudes. Et surtout pas de statistiques ! Découvrez avec nous l’essence même de l’esprit entrepreneurial du Québec.

 

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