Deux autres acheteurs, eux aussi non canadiens, étaient sur les rangs pour l'acquisition de ces actifs de l'entreprise torontoise. Un quatrième acheteur, canadien celui-là, Research In Motion (TSX:RIM), de l'Ontario, s'était montré intéressé et avait fait une offre informelle de 1,1 milliard $ sans toutefois pouvoir participer au processus de vente aux enchères tenu vendredi dans les bureaux new-yorkais du cabinet d'avocats de Nortel mandaté à cet effet.
Dwight Duncan, le ministre ontarien des Finances, est d'avis que ces actifs de Nortel ne devraient pas être vendus à une compagnie étrangère puisque les contribuables canadiens ont aidé au financement du développement de la technologie de prochaine génération développée par Nortel.
Il a affirmé que l'Ontario croit fermement que le gouvernement fédéral ne devrait pas laisser passer cette occasion d'empêcher la fuite de cette technologie vers l'étranger.
M. Duncan veut qu'Ottawa tente de bloquer la transaction avec Ericsson et qu'il aide à conclure une entente pour que Research in Motion, ou une autre entreprise canadienne, puisse acquérir cette technologie et les emplois qui l'accompagnent pour les maintenir au Canada.
RIM a émis un communiqué de presse dimanche disant qu'elle n'avait pas jeté l'éponge et a demandé aussi _ à nouveau _ à Ottawa d'intervenir dans ce dossier.