L'organe exécutif de l'Union européenne donne huit semaines à Microsoft pour répondre à ces poursuites, précisant que le géant de l'informatique pourrait défendre sa position lors d'une audience s'il le juge nécessaire.
En 2004, la Cour européenne de justice avait condamné Microsoft à une amende de plus de 600 millions $ US pour pratiques anticoncurrentielles et abus de position dominante. L'UE reprochait à Microsoft de ne pas permettre à ses concurrents de rendre leurs produits compatibles avec Windows, qui équipe plus de 90 pour cent des ordinateurs personnels dans le monde.