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Google a ce qu’il faut pour croître, mais elle devra surveiller Facebook dans son angle mort, selon Daniel Salmon de BMO marchés des capitaux. L’analyste amorce le suivi du titre de l’entreprise américaine avec une recommandation «surperformance» et une cible de 700 $US, soit une appréciation de 17% d’ici un an.
Les moteurs de croissance ne manquent pas pour Google, selon M. Salmon. Les perspectives sont intéressantes pour le moteur de recherche, pour les revenus publicitaires tirés des plateformes comme YouTube et pour les ventes du téléphone intelligent Android.
À cela s’ajoute le marché chinois. Google est affaibli en Chine en raison de son bras de fer du printemps dernier avec les autorités chinoises au sujet de la censure. De plus, le moteur de recherche Baidu.com monopolise le marché : il accaparait 99% des recherches effectuées en ligne dans ce pays. «En Chine, la croissance est la seule direction qui peut être prise, écrit l’analyste. N’importe quelle amélioration des activités pousserait les titres vers le haut.»
Si Google se bat avec plusieurs géants du secteur de la technologie, un seul champ de bataille mérite l’attention des investisseurs, affirme M. Salmon. La possibilité que Facebook rende sa plateforme payante et ses données accessibles aux annonceurs représenterait un défi de taille pour l’entreprise californienne.
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À la fermeture des marchés, le titre de Google s’échangeait à 578,36$US, en hausse de 0,94%.
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