Certicom s'était aussi adressée à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario pour obtenir l'arrêt du cours de l'offre hostile de RIM, une entreprise basée à Waterloo, en Ontario également.
Certicom considérait que l'offre de RIM était significativement sous-évaluée, opportuniste et qu'elle ne représentait pas le meilleur intérêt de ses actionnaires. Elle considérait également que l'offre d'achat non sollicitée contrevenait aux accords de confidentialité signés par RIM en 2007 et 2008. Certicom soutenait entre autres que RIM a eu accès à des informations importantes par rapport à d'autres parties qui auraient pu être intéressées à conclure une transaction avec elle (Certicom).
L'offre de VeriSign est de 40 pour cent supérieure à celle de RIM et représente une prime d'environ 147,1 pour cent par rapport au cours du titre de Certicom le 2 décembre soit le dernier jour de transactions boursières (à la Bourse de Toronto) avant le dévoilement de l'offre de Research In Motion.
Elle représente par ailleurs une prime d'environ 25,7 pour cent sur le prix de clôture de l'action de Certicom jeudi, soit la veille de l'annonce de cette nouvelle offre d'achat.
La transaction proposée sera soumise au vote des actionnaires de Certicom qui devrait avoir lieu au mois de mars. Elle devrait être complétée au cours du même mois.
Une fois la transaction complétée, les actions ordinaires de Certicom seront rayées de la cote de la Bourse de Toronto.
Certicom est une entreprise spécialisée dans les technologies de protection des données, dont le cryptage.
VeriSign, basée à Mountain View, en Californie, est un fournisseur de services permettant et protégeant les échanges par le biais de réseaux de transmission de la voix, d'images vidéo et de données.