Bell : des perspectives meilleures que prévu en 2010

Publié le 04/02/2010 à 15:38

Bell : des perspectives meilleures que prévu en 2010

Publié le 04/02/2010 à 15:38

Bell a renoué avec la rentabilité au quatrième trimestre. Photo: LesAffaires.com

Le géant des télécommunications Bell a dévoilé ce matin des résultats trimestriels conformes aux attentes des analystes. Ses prévisions pour l’année en cours sont toutefois supérieures à ce qui était prévu.

Dans une note parue peu après la publication des résultats, l’analyste Philip Huang, de la banque suisse UBS, écrit qu’étant donné le fort bénéfice par action prévu par Bell en 2010, il est possible que l’entreprise hausse son dividende dans la deuxième moitié de l’année.

PLUS: BCE redevient rentable

Même point de vue chez Greg MacDonald, de la Financière Banque Nationale, qui juge une telle hausse très probable en 2010 au vu des projections de l’entreprise. C’est ce qui l’amène à faire passer sa recommandation sur le titre de BCE de Performance neutre à Surperformance. L’analyste hausse sa cible sur le titre de BCE de 30$ à 32$. 

Bell a annoncé ce matin qu’il prévoyait enregistrer un bénéfice par action ajusté entre 2,65$ et 2,75$ en 2010, comparativement à 2,50$ par action en 2009. Les revenus de l’entreprise dans les secteurs filaires et sans fil devraient progresser de 1 à 2%, selon ce qu’a indiqué la direction.

Des flux de liquidité importants

Réagissant à chaud à la parution des perspectives de BCE, l’analyste Maher Yaghi, de Valeurs mobilières Desjardins, s’est pour sa part montré impressionné par les flux de liquidité que prévoit dégager Bell en 2010. L’entreprise montréalaise table sur un flux de trésorerie autogénéré de 2 G$ à 2,2 G$, contre 1,45 G$ en 2009.

«C’est le point majeur dans les dernières projections de Bell. Cela va fournir à l’entreprise la flexibilité pour augmenter le dividende et en même temps investir pour accroître son profil concurrentiel», souligne M. Yaghi.

Québec choisi pour l’implantation d’une nouvelle technologie

De fait, Bell a plusieurs projets sur les rails en 2010, qui nécessiteront une infusion de capital considérable. Le pdg de BCE, George Cope, a réitéré ce matin son engagement à investir dans l’accroissement des réseaux et des services large bande pour rattraper le terrain perdu face à ses concurrents, notamment Rogers et Vidéotron.

L’entreprise, qui vient de compléter la construction d’un coûteux réseau sans fil HSPA, entend amorcer en 2010 le déploiement sur trois ans de la technologie de fibre jusqu'au domicile dans la ville de Québec et les nouveaux complexes domiciliaires en Ontario et au Québec.

Cette technologie, qui repose sur une infrastructure largement aérienne, offrira aux clients résidentiels et d'affaires de Bell des secteurs ciblés des vitesses de téléchargement d'au moins 100 mégabits par seconde, a mentionné l’entreprise.

Même si cette technologie est coûteuse à installer (on parle de 250$ par adresse), M. Cope a fait valoir au cours de l’appel conférence que cela permettrait par la suite à Bell de réaliser des économies importantes en ce qui a trait aux coûts d’opération.

Bell prévoit également de lancer, dès cette semaine, son service Internet haute vitesse Bell Internet Fibe et l'implantation de la télévision sur protocole Internet plus tard en 2010.

La mise en place accélérée de la technologie de la fibre optique jusqu'aux nœuds à Toronto et à Montréal au cours du trimestre lui permettra d’offrir à ses clients des vitesse de téléchargement en aval allant jusqu'à 25 Mbps et le téléchargement en amont le plus rapide sur le marché, soit jusqu'à 7 Mbps, selon ce qu’affirme l’entreprise.

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