BlackBerry: l'heure de vérité approche

Publié le 02/11/2013 à 10:38

BlackBerry: l'heure de vérité approche

Publié le 02/11/2013 à 10:38

Par AFP
Depuis un mois, les noms de plusieurs autres candidats présumés ou déclarés à la reprise de l'ex-icône canadienne, ont été évoqués.

Vendredi, l'agence Dow Jones, citant des sources proches du dossier, a indiqué que le fonds d'investissement américain Cerberus négociait avec deux des fondateurs de BlackBerry en vue de boucler une offre concurrente à celle de Fairfax.

Cerberus a bien manifesté son intention pour l'acquisition du groupe au début octobre, mais n'a pas confirmé par la suite.

Une association entre Cerberus et les fondateurs de BlackBerry Mike Lazaridis et Douglas Fregin, qui contrôlent ensemble envrion 8% des parts de la société, «pourrait être mutuellement bénéfique».

Selon le New York Times de samedi, cette équipe pourrait être renforcée, à la fois du point de vue technologique et financier, par le fabricant de composants Qualcomm, dont les puces équipent les BlackBerry.

Plus tôt dans la semaine, c'est le quotidien des affaires américain, le Wall Street Journal, qui rapportait que les responsables de BlackBerry et du réseau communautaire Facebook s'étaient rencontrés, laissant supposer un intérêt de l'Américain pour les technologies mobiles du Canadien.

Le même quotidien avait aussi annoncé auparavant que le géant chinois de l'électronique Lenovo avait conclu un accord de confidentialité avec BlackBerry pour avoir accès à ses livres comptables.

Le troisième constructeur mondial de PC envisagerait ainsi de déposer une contre-offre pour reprendre la totalité du groupe canadien.

La solution Lenovo «est celle que l'on préfère», ont indiqué les analystes du Crédit Suisse dans une note, où ils expliquent qu'elle "fournirait immédiatement" à la société chinoise «une porte d'entrée sur le marché nord-américain des smartphones».

Mais nombre d'observateurs croient qu'une telle offre serait rejetée par le gouvernement du Premier ministre canadien Stephen Harper, au nom de la sécurité nationale.

Enfin, un autre analyste, Carl Simard, gestionnaire de fonds de placement chez Medici et spécialiste des technologies, est persuadé depuis le début que Fairfax entretient sciemment le doute sur ses capacités financières à boucler l'opération pour éviter de faire "monter les enchères".

Selon lui, Fairfax n'est qu'un acquéreur "intermédiaire" et l'acquéreur "stratégique" qui se profile derrière n'est nul autre que Samsung, parce qu'il est le seul aujourd'hui des quatre (grands avec Apple, Google et Microsoft) à ne pas contrôler son système d'exploitation". Samsung utilise le système Android de Google.

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