«On est en phase préparatoire pour obtenir la certification américaine de comptables professionnels agréés, explique son président», affirme le président de Stamped, Simon Langlois.

La jeune entreprise comptable Stamped poursuivra sa croissance vers les États-Unis, a appris Les Affaires.

La firme de Québec a récolté 2 millions de dollars en financement pour s’étendre à l’extérieur de la province. Parmi ses nouveaux investisseurs, on retrouve Telegraph Hill Capital d’Espagne, Mucker Capital et I2BF Global Ventures des États-Unis, ainsi que Highline Beta de Toronto.

«Comme on œuvre dans un domaine réglementé, on est en phase préparatoire pour obtenir la certification américaine de comptables professionnels agréés, a expliqué son président Simon Langlois en entrevue téléphonique. L’objectif, c’est d’être opérationnel d’ici juillet. On veut avoir une certaine force de frappe là-bas.»

L’entreprise, qui a développé une plateforme qui simplifie et automatise la certification comptable des PME, poursuivra aussi sa percée ailleurs au Canada qui représente moins de 10% de son chiffre d’affaires.

«On se concentre sur l’Ontario et la Colombie-Britannique, précise le cofondateur de Stamped. On a un début de traction, mais on désire accélérer notre expansion. On veut que le Canada anglais représente 40% de nos revenus d’ici 2022.»

Pour le moment, la PME créée en 2018 ne prévoit pas ouvrir de bureaux à l’extérieur du Québec, mais elle embauchera tout de même des employés dans ces marchés. Elle souhaite faire passer ses effectifs de 21 à 35 cette année.   

«L’objectif est de grandir en mode numérique, mentionne Simon Langlois. Notre client type est une PME qui a un chiffre d’affaires de 5 millions $ et moins avec un nombre d’employés inférieur à 20. Elles cherchent à optimiser leur département administratif avec des outils infonuagiques.»

La plateforme de Stamped est conçue pour s’intégrer à des applications comme Quickbooks qui sont utilisées par les PME afin de pouvoir suivre en temps réel les transactions comptables.

«Cela permet par exemple d’éviter d’avoir à extraire manuellement des données qui se trouvent sur Excel, un travail fastidieux qui demande des ressources cléricales, précise le dirigeant de Stamped. On transforme les sprints de reddition des états financiers de fin d’année en exercice continue.»