À Montréal, Greta Thunberg vante le mouvement «de toutes les générations»

Publié le 27/09/2019 à 14:01

À Montréal, Greta Thunberg vante le mouvement «de toutes les générations»

Publié le 27/09/2019 à 14:01

Par La Presse Canadienne
La militante écologiste Greta Thunberg

La militante écologiste Greta Thunberg (Photo: 123RF)

Présentée comme «une jeune guerrière» de l'environnement par le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, la jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin, souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour faire bouger les choses.

Elle a brièvement pris la parole après 11 représentants de groupes écologistes - La Planète s'invite au travail, La Planète s'invite au parlement et d'autres. Puis elle a échangé quelques mots avec l'écologiste de renom David Suzuki, au pied du mont Royal, environ une heure avant le début de la marche pour le climat.

La militante suédoise s'était auparavant entretenue avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

Interrogée à savoir quel message elle voulait adresser aux décideurs politiques, elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaité que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science.

Elle a dit trouver très stimulant ("empowering") de voir les citoyens de tous horizons unis pour la planète, «de toutes les générations». «C'est une très belle journée, j'oserais dire», a-t-elle lancé.

«Pourquoi je suis venue à Montréal? J'ai été invitée à venir à la marche à Montréal et je me suis dit: pourquoi pas!», a-t-elle laissé tomber.

«C'est une manifestation historique, probablement la plus grande démonstration du Québec moderne», a pour sa part lancé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ et représentant de La Planète s'invite au travail.

«Donc, ce n'est pas rien. Nos gouvernements doivent saisir toute l'ampleur que ça veut dire, le geste qui est posé aujourd'hui. Il n'y en a pas d'opposition entre l'économie et la réduction des gaz à effet de serre. Il faut uniquement plancher concrètement sur une transition énergétique qui est juste pour les communautés et qui est juste pour les travailleurs», a-t-il ajouté.

«Je peux vous jurer, je peux vous donner ma parole que l'engagement, la mobilisation actuelle, elle va donner des résultats», a dit de son côté le metteur en scène Dominic Champagne, du Pacte pour la transition.

«Si les gouvernements ne sont pas capables de nous diriger comme du monde, la transition, on va l'opérer, parce qu'elle doit s'opérer. Notre meilleur allié, c'est probablement la nature. Attendons pas que la nature nous 'donne une ride'. La suite des choses, c'est que cette mobilisation-là, elle va continuer à s'accentuer», a-t-il ajouté.

Les représentants des Premières Nations, comme Perry Bellegarde et Ghislain Picard, étaient aussi très présents à cette rencontre de presse qui a précédé la grande marche. Ils ont fait maintes références aux rivières, aux forêts, au caribou, tous bouleversés par les dérèglements climatiques.

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