Plus de sport, moins de pilules

Publié le 24/01/2009 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 14:16

Plus de sport, moins de pilules

Publié le 24/01/2009 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 14:16

Par François Rochon

"L'entraînement a changé ma vie, dit ce père de trois garçons. Grâce à cela, je me suis mis au vélo et suis devenu entraîneur de soccer. Cet été, mon aîné et moi nous proposons un voyage à vélo de deux jours."

Il sait qu'en s'entraînant, il garde la forme et évacue son stress. Ce qu'il oublie, par contre, c'est que son employeur, qui lui rembourse 50 % de son abonnement, en retire aussi des bénéfices. "Ce fut l'élément déclencheur pour m'abonner", avoue M. Côté.

Proposer un programme de santé dans l'entreprise est de plus en plus reconnu comme un outil efficace pour contrôler les coûts de l'assurance collective.

Selon des études de la Financière Sun Life, chaque dollar investi dans de tels programmes entraîne une baisse de 5 $ des réclamations, y compris l'assurance invalidité.

Autre signe de l'efficacité des programmes de santé ? "Malgré la crise financière, les entreprises qui ont de tels programmes ont maintenu leurs budgets", souligne Brigitte Marcoux, conseillère en gestion de la présence au travail et promotion de la santé chez SSQ Groupe financier, qui croit que la popularité des programmes ira croissant.

Selon Jacques Hébert, vice-président chez AON Conseil, il en coûte en moyenne chaque année de 60 à 150 $ par employé pour maintenir un programme de santé à l'interne. Plus l'entreprise offre d'avantages, comme l'accès à un gymnase sur les lieux de travail, par exemple, plus le programme sera coûteux : jusqu'à 300 $ par année par employé.

Mesurer les bienfaits

De son côté, Jacques Parent, vice-président principal, assurance collective, de l'Industrielle Alliance, reconnaît que le défi au chapitre des programmes de santé demeure d'en mesurer l'efficacité.

"À court terme, ils peuvent générer une augmentation des frais médicaux en même temps qu'une réduction de l'absentéisme au travail, mentionne-t-il. Il faut toutefois avoir une vue à long terme, en comparant notamment l'historique des taux d'absentéisme avec ceux obtenus après la mise en place des programmes de santé."

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