Percer à l'étranger


Édition du 27 Septembre 2014

Percer à l'étranger


Édition du 27 Septembre 2014

Par François Normand
Le couple n'a pas réussi à obtenir la moindre subvention pour publier cette collection au Québec. Les institutions financières n'ont pas non plus voulu leur prêter un sou. « Il est plus facile de faire passer de 3 000 à 20 000 $ la limite d'une carte de crédit que d'obtenir un prêt de 10 000 $ auprès d'une banque ! » lâche Sylvain Tétreault.

Toutes les économies personnelles du couple ont aussi été utilisées pour financer ce projet. En garde-t-il de l'amertume ? « Vous me posez une question très émotive », avoue l'homme en répondant par l'affirmative, les larmes aux yeux et encore marqué par cette épreuve. Aujourd'hui, les deux associés récoltent les fruits de leur labeur

« En octobre, nous serons au Salon du livre de Francfort. Nous avons des rendez-vous confirmés avec des éditeurs ou des agents qui ont un intérêt pour notre série de livres », dit Claudine Blackburn. Une récente subvention de 25 000 $ de la SODEC les aidera aussi à l'international.

À Francfort, ils auront notamment des rencontres avec des organisations situées aux États-Unis, en Chine et en Inde. Des rencontres capitales, car trouver des éditeurs à l'étranger, comme Geroso en France, est l'un des deux piliers de la stratégie de Blackburn Tétreault & associés.

Le second pilier est de vendre à l'étranger leur méthodologie pour aider les gestionnaires. Par exemple, en décembre, le couple fera une présentation en France dans un centre de formation du géant du yogourt Danone. « Les gens que nous formerons formeront à leur tour d'autres gestionnaires chez Danone », dit Sylvain Tétreault.

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