Les effets pervers de la pénurie

Publié le 14/05/2010 à 16:47, mis à jour le 07/10/2013 à 12:51

Les effets pervers de la pénurie

Publié le 14/05/2010 à 16:47, mis à jour le 07/10/2013 à 12:51

Les effets pervers de la pénurie

Claude Rancourt, responsable du département de carrosserie à l’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal, considère ses étudiants tout aussi bons qu’il y a 12 ans. « Ils reçoivent la même formation. » Mais étrangement, alors que les employeurs trouvaient qu’ils étaient « les meilleurs », ils s’en plaignent régulièrement aujourd’hui : « Ils ne sont pas assez vite », disent-ils.

Conséquence de la pénurie de main-d’œuvre qui frappe fort dans les garages québécois, les employeurs sont impitoyables avec les jeunes finissants. Ils veulent qu’ils soient aussi rapides et habiles que s’ils avaient cinq ans d’expérience. « L’industrie est dure avec les jeunes, dit Claude Rancourt. Ils s’attendent à ce qu’ils soient au sommet, or ce sont des apprentis. Avant, ils prenaient le temps de les former. Là, la situation se dégrade en raison du manque de main-d’œuvre. Il n’y a plus de place pour l’erreur. »

L’industrie de la carrosserie est soumise aux exigences des compagnies d’assurances : celles-ci déterminent le temps que doit prendre une réparation et son coût horaire. Un jeune prendra souvent plus de temps, et le garage en sera pénalisé. Mais faute de pouvoir confier ce genre de boulot à des employés plus expérimentés, la pression est mise sur les épaules des jeunes… et leurs employeurs.

 

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