"Ce n'est qu'ensemble que notre voix sera assez forte pour assurer notre intérêt commun en ramenant nos économies sur la voie du développement durable dans le monde globalisé d'aujourd'hui", écrivent-ils à leurs 25 partenaires européens, à deux jours d'un nouveau conseil des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union.
Le courrier est adressé au premier ministre tchèque Mirek Topolanek, président en exercice du conseil européen, et à José Manuel Barroso, président de la commission européenne.
Pour Paris et Berlin, "nous devons saisir la chance historique unique qui nous est offerte de régler les causes profondes de la crise actuelle au sommet du G20 à Londres". "La première priorité est de bâtir une nouvelle architecture financière globale", affirment-ils, "l'Union européenne doit affirmer une position commune et prendre la tête sur ce sujet".