Moins de célébrités, mais plus d’affaires pour C2MTL

Publié le 20/02/2024 à 07:00

Moins de célébrités, mais plus d’affaires pour C2MTL

Publié le 20/02/2024 à 07:00

Par Emmanuel Martinez

«La prémisse, c’est que la créativité est au service du commerce», affirme Anick Beaulieu, présidente-directrice générale de C2MTL, (Photo: Yazan Arnous)

C2MTL prend un nouveau virage en se dotant de trois journées thématiques afin de stimuler davantage les occasions d’affaires lors de son rendez-vous annuel qui aura lieu du 21 au 23 mai prochain au Grand Quai du Port de Montréal.

La première sera consacrée à l’expérientiel et l’immersif, la seconde à la durabilité et l’innovation et la dernière à l’IA et le commerce.

«Avec un accent spécifique pour chaque journée, cela clarifie notre positionnement stratégique et l’offre de valeur, affirme en entrevue Anick Beaulieu, présidente-directrice générale de C2MTL qui pilotera pour la première fois l’événement. Cela vise vraiment à maximiser les impacts économiques et les retombées qu’on va créer avec les gens de l’international. C’est la meilleure proposition qu’on a depuis quatre ans.»

Elle souligne que ces trois thèmes ont été choisis parce que les entreprises québécoises sont nombreuses à se démarquer dans ces secteurs à l'étranger.

«On veut se recentrer sur notre mission de faire connaitre ce qui se fait de mieux au Québec et de faciliter les occasions d’affaires», ajoute-t-elle.

Moins de vedettes

L’événement phare délaisse ainsi les célébrités connues du grand public pour se concentrer sur des sommités dans les thèmes choisis.

Par exemple, la sociologue de l’Université Princeton Ruha Benjamin abordera les questions liées à la justice, l’équité et la technologie; le futur des énergies solaires sera discuté avec l’artiste Olalekan Jeyifous et l’auteur Andrew Dana Hudson; tandis que le concept d’abondance sera analysé par les architectes Tosin Oshinowo (Oshinowo Studio) et Nicolas Coeckelbergh (BC architects & studies & materials).

La patronne de C2MTL estime que l’événement n’a plus autant besoin de vedettes pour établir sa marque, mais qu’elle doit miser sur la qualité des invités

«Dans notre secteur, il y a un besoin d’utilité, précise la PDG. Qu’est-ce que cela va me donner de me déplacer? La pertinence des intervenants, la qualité du réseautage et la façon dont on aborde les conversations revenaient comme des éléments plus importants que d’avoir des célébrités dans les commentaires qu’on recevait après les dernières éditions. »

Elle note également qu’un bel endroit est aussi un ingrédient essentiel au succès de l’événement. Elle croit donc que le Grand Quai du Port de Montréal est le lieu idéal pour créer un esprit de rassemblement et pour stimuler l'inventivité des participants.

«C’est tout proche de l’eau, mentionne-t-elle. C’est propice à oublier le bureau et à s’ouvrir à de nouvelles rencontres et à des idées neuves. » 

Moins qu'avant la pandémie

Le budget de l’événement est en hausse par rapport aux dernières années, mais il demeure en deçà de ses niveaux prépandémiques.

« Notre situation financière est plus saine que durant la pandémie, dit-elle. On rebâtit, mais c’est bien de voir que la communauté d’affaires est au rendez-vous. Elle aime notre repositionnement, car elle tient à notre vocation de mettre le meilleur du Québec à l’avant. »

Elle souligne que C2MTL revient en quelque sorte à ses origines avec ses deux C, que sont la créativité et le commerce.

«La prémisse, c’est que la créativité est au service du commerce», croit-elle.

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