Lueurs d'espoir pour la presse écrite américaine

Publié le 18/03/2013 à 10:37, mis à jour le 18/03/2013 à 10:42

Lueurs d'espoir pour la presse écrite américaine

Publié le 18/03/2013 à 10:37, mis à jour le 18/03/2013 à 10:42

Par AFP

Journaux privés des moyens de "révéler des histoires"

La publicité sur les supports numériques représente désormais 15% des recettes publicitaires totales des journaux, mais sa croissance a été anémique ces deux dernières années et ne suffit pas à compenser les moindres revenus de la publicité imprimée, qui ont reculé en 2012 pour la sixième année consécutive.

La faiblesse est particulièrement notable pour les campagnes imprimées nationales, ce qui laisse supposer que les grands groupes se tournent vers d'autres plateformes.

"Bien que la grande majorité des journaux soient bénéficiaires au niveau opérationnel, beaucoup continuent de se battre avec la dette et les obligations en termes de retraites contractées à des époques plus fastes", notent aussi les chercheurs.

"Symbole", selon eux, du déclin du secteur, les journaux abandonnent "les grands immeubles qui leur servaient de siège dans les centre-villes pour des bureaux plus petits, moins chers".

Pour diminuer leurs coûts, les journaux continuent aussi de réduire leurs équipes, ce qui les place en situation de "sous-effectif" et les prive des moyens de "révéler des histoires, creuser celles qui émergent ou remettre en question l'information qui leur est donnée".

Cela "peut affaiblir à la fois la capacité du secteur à produire du journalisme de fond et sa crédibilité auprès du public", préviennent les chercheurs.

Selon un sondage du Pew, 31% des Américains disent avoir renoncé à lire un journal car il ne leur fournissait plus les informations auxquelles il les avait habitués.

Autre inquiétude, les groupes de presse sont "de plus en plus dépendants" de Google et d'une poignée d'autres sociétés technologiques pour atteindre leur public en ligne et sont donc "vulnérables aux changements" introduits par ces entreprises.

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