Ainsi, la direction prévoit dynamiser les résultats d’Opel en très peu de termps, au point de leur faire atteindre les 3,3 milliards de dollars américains d’ici les cinq prochaines années.
C’est du moins ce que soutient le Frankfurter Rundschau, information qui n’a pas été démentie par le porte-parole de Magna. Le quotidien allemand s’appuie notamment sur le plan de Magna pour restructurer l’ex-filiale européenne de General Motors, dont il aurait obtenu une copie.
Un partenaire russe veut déjà revendre ses parts dans Opel
Par ailleurs, le partenariat de l’équipementier canadien avec des Russes pourrait laisser à désirer. En effet, Guerman Gref, le président de la banque russe Sberbank, a déclaré aujourd’hui qu’il ne comptait pas être un investisseur «stratégique» à long terme dans Opel.
«Bien entendu, nous allons revendre plus tard nos actions d’Opel, vraisemblablement à un investisseur russe. Le but essentiel de cette opération est de contribuer à la restructuration d’actifs russes», a indiqué M. Gref lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Franck Stronach, le pdg de Magna, ne devrait pas être surpris par ces propos. D’après M. Gref, il «connaît bien le marché» et ses coutumes.
La banque russe semi-publique Sberbank doit entrer à hauteur de 35% dans Opel, l'équipementier canadien Magna prenant pour sa part 20%, General Motors conservant 35%.
Avec RIA Novosti.
