"Nous n'avons pas un instant à perdre", a déclaré M. Obama à la Maison-Blanche, alors que ses alliés au Congrès s'empressaient d'adopter ses mesures afin de faire face à la pire crise économique depuis celle de 1929.
Le texte doit à présent être soumis au Sénat, où les débats devraient débuter dès cette semaine. Les dirigeants démocrates se sont engagés à faire en sorte que le président Obama puisse apposer sa signature au bas de la législation d'ici au milieu de février.
A peine huit jours après l'entrée en fonction de M. Obama, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a affirmé que les derniers événements marquaient le début d'une nouvelle ère.
"Il est difficile de faire changer de direction le navire de l'Etat, a déclaré Mme Pelosi, représentante démocrate de la Californie. Mais c'est ce que nous devons faire. C'est ce que le président nous a demandé de faire lors de son discours d'inauguration."
Alors que le chômage atteint un niveau sans précédent depuis un quart de siècle, que le secteur bancaire vacille en dépit de l'injection de sommes d'argent renversantes, et que les Etats traversent des crises budgétaires, les démocrates estiment que le plan de relance est terriblement nécessaire.
"Chaque semaine que nous tardons à agir, 100 000 ou davantage d'autres personnes se retrouvent sans travail. Je ne crois pas que nous souhaitions avoir cela sur la conscience", a affirmé le démocrate David Obey, représentant du Wisconsin et l'un des architectes du projet.
Les républicains ont jugé que le plan de relance ne comptait pas assez de baisses des impôts, mais qu'il contenait trop de dépenses, pour la plupart inutiles et ayant peu de chances d'aider les Américains mis à pied.