L'aéroport londonien est un hub crucial pour les liaisons transatlantiques, et Delta n'y disposait jusqu'ici que de peu de créneaux, tandis que Virgin Atlantic est beaucoup mieux lotie.
Ensemble, les compagnies assurent jusqu'à 31 vols allers-retours par jour entre le Royaume-Uni et l'Amérique du Nord, dont 9 entre Londres-Heathrow et les aéroports new-yorkais de John F. Kennedy et Newark.
L'annonce a été saluée à la Bourse de New York, où l'action de Delta Air Lines progressait de 5,92% à 10,75 dollars vers 17H20 GMT.
Elle pose toutefois la question de l'intégration du nouveau partenariat à la société commune qu'a déjà Delta depuis 2007 avec Air France, qui a été rejointe en 2010 par Alitalia. Cette société commune, prévue pour durer au moins jusqu'en 2022, revendique 25% de part de marché sur les vols transatlantiques.
À Paris, Air France-KLM a estimé qu'il était « trop tôt pour répondre » à la question.
Interrogé par des journalistes aux États-Unis, M. Anderson a toutefois assuré que la transaction annoncée mardi était « très positive » pour les partenaires européens de Delta, et affirmé avoir reçu « un fort soutien » d'Air France-KLM. « Nous travaillerons avec eux sur la durée pour assurer une bonne coordination entre les deux sociétés communes », a-t-il ajouté.
Julie Southern, directrice commerciale de Virgin Atlantic, a laissé entendre pour sa part que sa compagnie pourrait à terme rejoindre l'alliance Sky Team constituée autour d'Air France-KLM.