La direction du chantier maritime Upper Lakes, en Ontario, s'est présentée en Cour supérieure, mercredi à Québec, pour déposer sa proposition d'acquisition des actifs des chantiers maritimes Davie, de Lévis.
Pour que la transaction devienne effective, elle devra cependant obtenir d'abord l'aval du juge Étienne Parent.
Après plusieurs heures de retard, l'audience s'est finalement mise en branle en fin de journée, mais le juge l'a interrompue aussitôt parce qu'une entente entre les parties n'était pas tout à fait ficelée. Les avocats discutent toujours pour savoir s'ils procéderont ce mercredi soir, jeudi matin ou s'ils arrêtent tout.
Si elle s'avère, l'acquisition des chantiers maritimes Davie surviendrait à peine quelques heures avant le délai fixé par Ottawa, soit jeudi à 14 heures, pour participer à l'appel d'offres du programme de construction navale du gouvernement fédéral, une cagnotte potentielle de 35 milliards $ à se répartir entre quelques chantiers maritimes du pays.
Lors d'un entretien téléphonique, mercredi, le président du syndicat de la Davie, Paul-André Brulotte, a confirmé qu'il serait présent au palais de justice de Québec pour prendre connaissance du contenu de la transaction et de la réponse du juge.
À l'heure actuelle, le chantier maritime de Lévis, sur la rive-sud de Québec, est toujours placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, une situation qui perdure depuis février 2010.
