Claude Bigras, président et chef de la direction de GDI (ex-Groupe Distinction), est très fier que l'entreprise qu'il dirige se retrouve parmi les lauréates du concours Les 50 sociétés les mieux gérées au Canada. "C'est une belle marque d'appréciation pour nos employés qui, pour la plupart, travaillent dans l'ombre."
C'est la troisième fois que l'entreprise de Montréal, fournisseur de services d'entretien d'immeubles commerciaux, figure au tableau de ce concours. "L'entretien à grande échelle prend du savoir-faire, des outils d'évaluation et d'analyse. La qualité de notre main-d'oeuvre est essentielle. Plus on a des programmes qui permettent de rallier les gens, moins ils ont le goût de changer d'emploi, et plus ils deviennent expérimentés et efficaces", souligne M. Bigras.
GDI est présente dans toutes les grandes villes canadiennes, de Halifax à Vancouver. Elle compte sept filiales, dont Steamatic Canada (nettoyage après sinistre), Montcalm Services Techniques (services mécaniques, électriques et de plomberie), Services d'entretien Distinction, Omni Facility Services et Empro (services d'entretien d'immeubles). Le nombre d'employés s'élève à 9 500 au Canada, dont 3 000 au Québec.
"On a des valeurs de rigueur et de proximité. On est rigoureux dans notre planification financière et opérationnelle. On déploie beaucoup d'efforts pour être près de notre clientèle et on communique beaucoup avec nos employés", dit le gestionnaire de 47 ans.
Fondée en 1926, l'entreprise a connu une croissance phénoménale au cours des dernières années grâce, notamment, aux acquisitions. Les ventes de GDI ont ainsi atteint 168 millions de dollars en 2008 et devraient franchir le cap des 250 millions cette année. Afin de soutenir son plan de croissance, l'entreprise a fait son entrée à la Bourse de Toronto en novembre 2007.
M. Bigras souligne que l'année 2009 sera plus modeste. "Nous ne sentons pas encore les effets du ralentissement économique, mais nous sommes très prudents. Notre risque principal, c'est le crédit puisque certains clients nous paient 30 ou 60 jours après la prestation des services. Parallèlement à cela, nous allons évaluer les occasions pour 2010."
M. Bigras souhaite développer le marché américain. Son objectif est de devenir l'une des trois plus importantes entreprises de services d'entretien en Amérique du Nord. Le plan d'affaires prévoyait une incursion chez nos voisins du sud dès cette année. La crise l'a cependant repoussée à l'an prochain.
