Les propriétaires résisteraient à une hausse des taux d'intérêt

Publié le 28/03/2012 à 17:09, mis à jour le 28/03/2012 à 17:29

Les propriétaires résisteraient à une hausse des taux d'intérêt

Publié le 28/03/2012 à 17:09, mis à jour le 28/03/2012 à 17:29

Par La Presse Canadienne

Une hausse de deux pour cent des taux d'intérêt placerait quatre propriétaires canadiens sur 10 dans l'incertitude quant à leur capacité de payer leur maison, selon une étude de la Banque de Montréal rendue publique mercredi.

L'étude, tirée d'un sondage mené par Léger Marketing pour le compte de la Banque de Montréal, permet de constater que 43 pour cent des propriétaires estiment qu'une hausse affecterait leur capacité à payer ou les laisserait dans l'incertitude.

En effet, un répondant sur cinq a indiqué qu'une hausse de taux de deux pour cent diminuerait sa capacité à posséder une maison, tandis que 23 pour cent des répondants ont déclaré qu'ils n'étaient pas certains de l'effet qu'une hausse des taux aurait sur eux.

Par ailleurs, 57 pour cent des personnes approchées par la maison de sondage ont affirmé qu'elles pourraient encore se permettre de posséder une maison si les taux d'intérêt augmentaient de deux pour cent.

Les conclusions de cette étude sont publiées alors que certaines des grandes banques canadiennes commencent à augmenter leurs taux hypothécaires, même si le taux du financement à un jour de la Banque du Canada demeure inchangé.

Cela pourrait signaler la fin de l'emprunt bon marché qui a encouragé de nombreux Canadiens à acheter des résidences qu'ils n'auraient pu se permettre d'acquérir dans d'autres circonstances.

La Banque de Montréal s'attend à ce que la banque centrale commence à augmenter ses taux d'intérêt l'an prochain.

Certains spécialistes estiment que le moment est maintenant venu pour les propriétaires de se tourner vers les taux fixes et les périodes d'amortissement plus courtes.

"Nous prévoyons maintenant que les taux d'intérêt hypothécaires fixes seront plus avantageux que les taux variables. Même si, en fin de compte, la décision dépend de la situation de chaque emprunteur, un taux peu élevé assorti d'une période d'amortissement plus courte, soit 25 ans, renforcera considérablement la stabilité financière des ménages ", a déclaré l'économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux, Doug Porter.

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