Les banques québécoises hausseraient leur dividende

Publié le 20/11/2012 à 10:26

Les banques québécoises hausseraient leur dividende

Publié le 20/11/2012 à 10:26

En outre, le rendement du dividende des six principales banques canadiennes demeure très intéressant, ceux-ci dépassant les taux obligataires du gouvernement du Canada de 10 ans, mentionne Peter Routledge : « À notre avis, un dividende stable est une récompense attrayante pour assumer une part de risque plus importante. »

Vents de face, vents de dos

Par ailleurs, les analystes financiers s'attendent à ce que les banques enregistrent une forte hausse de leur bénéfice au quatrième trimestre par rapport au même trimestre de l'an dernier, alors qu'on enregistrait une faiblesse sur le plan des marchés des capitaux.

En comparaison avec les bénéfices du troisième trimestre de 2012, ceux-ci seront toutefois en légère baisse au quatrième trimestre, en raison de la conjoncture économique plus lente et le contexte économique plus concurrentiel au Canada.

Selon les analystes, le ralentissement du marché immobilier ainsi que l'endettement important des Canadiens demeurent des vents contraires que les banques canadiennes doivent affronter. Cette situation laisse présager une concurrence accrue ainsi qu'un ralentissement dans les activités des banques.

C'est pourquoi Peter Routledge privilégie les banques TD, Scotia et BMO, dont les activités sont plus exposées aux marchés étrangers, mais qui ne tirent pas trop de revenus des activités des marchés des capitaux.

Ces vents contraires ne veulent toutefois pas nécessairement dire une mauvaise performance des actions des banques. Michael Goldberg se montre plutôt optimiste quant à la reprise américaine, qui devrait être synonyme de croissance de l'emploi et hausse des prix de l'immobilier aux États-Unis.

Ces derniers facteurs devraient créer un afflux de capitaux dans les marchés des obligations et des actions « en particulier dans les actions ayant un rendement attrayant et un potentiel de croissance des dividendes, comme les banques canadiennes », note Michael Goldberg.

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